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Poupées sexuelles / Ces « rivales » en silicone

Les poupées sexuelles ont pris d’assaut les marchés des « sex toys » et font l’objet de polémiques sur les réseaux sociaux depuis leurs apparitions sur le marché togolais.

« Déjà disponible sur le marché togolais. Tu l’achètes, tu es à l’abri des problèmes de belle famille, des dépenses inutiles. Tu as une longue vie à un prix exceptionnel », écrivent certains vendeurs de ces poupées fabriquées pour remplacer un conjoint ou une conjointe et avec qui les propriétaires peuvent avoir des relations sexuelles. Selon ces vendeurs très actifs sur WhatsApp et Facebook, les poupées sexuelles fabriquées en Chine offrent plus d’avantage qu’une vraie femme ou un vrai homme peut offrir à son conjoint ou à sa conjointe.

Ces poupées de 1,65m sont du genre masculin comme féminin. Flexibles et disponibles en divers modèles, dont les prix varient selon la  finesse  et  la  technologie  utilisée  pour  les fabriquer.

Avec ces poupées dites sexuelles, plus besoin de dépenser pour entretenir la copine, ou se soumettre à son homme, puisque le plaisir sexuel, serait garanti et à moindre coût. « Elles ne demandent l’argent des mèches, de la pommade ou mieux des cadeaux tous les jours que Dieu fait. Outre, elles n’emmerdent pas, voire disputer pour un oui ou un non. Bref, ces poupées sexuelles ont n’ont qu’une seule mission : donner du plaisir », déclare ce jeune homme qui ne cache pas sa joie par rapport à l’existence de cette poupée fabriquées à partir de la silicone.

Une dérive ?

Les poupées sexuelles existent sur le marché asiatique et européen depuis plusieurs années, mais cela n’a suscité autant de polémiques que lorsqu’elles sont arrivées sur le continent africain. En effet, plusieurs voix se sont déjà faites entendre sur le continent par rapport à la « déviance sexuelle », que représentent ces « rivales en silicone ». Sur presque tous les marchés des capitales des pays de la sous-région à l’instar de Dakar, Abidjan, Ouaga entre autres, ces poupées sont disponibles, même si elles ne sont pas encore à la portée de toutes les bourses.

Nadia Edodji (Stagiaire)