La fièvre hémorragique Lassa s’est signalée depuis quelques jours principalement dans le district de Doufelgou au nord du Togo. Soucieux du bien-être des populations et en vue de permettre aux Togolais de mieux connaître les différentes manifestations de cette pandémie et les précautions à prendre, le gouvernement a édicté plusieurs mesures de reconnaissance et de prévention face à cette maladie.
Voici quelques symptômes qui permettent d’identifier La fièvre hémorragique à virus Lassa : la fièvre, des céphalées, des douleurs thoraciques et musculaires, gorge irritée et œdème du visage, des nausées, des vomissements ainsi que de la diarrhée. En dehors de ces symptômes, le malade présente de l’hémorragie au niveau de la bouche, du nez, du vagin ou des voies digestives.
Prévenir vaut mieux que guérir, dit-on. Il faut donc prendre quelques dispositions pratiques pour éviter la fièvre hémorragique Lassa. La première précaution d’or et simple est de se laver régulièrement les mains. Les autres mesures sont les suivantes : conserver les repas dans les récipients fermés avec un couvercle, conserver son domicile propre pour éviter l’intrusion des rats, éviter tout contact avec des rongeurs, cuire soigneusement des aliments avant de les manger, et enfin éviter tout contact avec un malade qui présente les symptômes du virus Lassa.
La fièvre de Lassa est une fièvre hémorragique foudroyante (causée par un arenavirus nommé virus de Lassa), proche de la fièvre Ebola, décrite pour la première fois en 1969 dans la ville de Lassa, dans l’État de Borno au Nigéria.
La fièvre de Lassa sévit essentiellement en Afrique de l’ouest. Elle est endémique au Nigéria, en Guinée (Conakry), au Libéria et en Sierra Leone. D’après l’OMS, elle toucherait également d’autres pays d’Afrique de l’ouest. La fièvre à virus Lassa est apparue au Bénin en novembre 2014.