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Fusillade de Cabinda

Huit ans après la fusillade dont a été victime le bus de la délégation togolaise dans l’enclave de Cabinda en Angola, le Front pour la libération de l’Enclave de Cabinda (FLEC) à qui la fusillade avait été attribuée a apporté un démenti sur la paternité du crime.

Dans une information rendue publique par nos confrères de Togo Breaking News, le FLEC a révélé que la France est parvenue à déterminer que l’attaque n’avait pas été menée par ses éléments mais par plutôt par les services secrets de l’armée angolaise.

A cet effet, le FLEC a soutenu que « l’attaque a été menée par les services secrets de l’Angola pour incriminer le FLEC et le gouvernement Cabindais en exil dirigé par le Commandant Antonio Luis Looes ».

Avec un peu de recul, le FLEC a rectifié que la revendication faite quelques heures après l’attaque par André Rodrigues Mingas, un des responsables du Front sur des médias français serait due à une confusion et un manque de coordination de la communication.

Quoique la justice française ait condamné un Français considéré comme un chef des rebelles du FLEC à cinq ans de prison avec une amende de 450.000 Euros à payer à Kodjovi Obilale, l’ancien gardien des Eperviers et rescapé de la fusillade, les familles des deux Togolais tués, à savoir le journaliste Stan Ocloo et l’entraîneur adjoint Amélété Abalo, réclament toujours que justice soit faite.

Soulignons que les Togolais se sont rappelés le lundi 08 janvier dernier avec pincement au cœur la fusillade dont a été victime il huit ans le bus de la délégation togolaise à Cabinda. La délégation togolaise se rendait en Angola en vue de prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2010). L’attaque a fait deux morts et plusieurs blessés dans la délégation togolaise.

TM