Malgré les consultations des émissaires de la Cedeao samedi dernier visant l’élaboration d’une nouvelle feuille de route pour l’ouverture du dialogue, la Coalition des 14 partis de l’opposition vient encore une fois de programmer de nouvelles manifestations pour les mercredi 06, jeudi 07, et samedi 09 juin 2018 sur toute l’étendue du territoire national. Le gouvernement déplore cette attitude et maintient les nouveaux itinéraires.
Dans une correspondance adressée aux responsables du regroupement, le gouvernement à travers le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, déplore la persistance de cette volonté de la Coalition de violer les mesures prises par le facilitateur, en prévoyant de manifester à nouveau, pour les questions qui sont en cours de discussion au sein du dialogue inter-togolais.
Tout en se retenant de faire entorse à la liberté de manifestation reconnue par la Constitution togolaise, le gouvernement rappelle que les anciens itinéraires sont toujours rejetés. « Pour des raisons de risques de troubles graves à l’ordre public qui vous ont été communiquées au cours des différentes rencontres et courriers, les itinéraires anciennement utilisés par la Coalition pour ses marches depuis le 19 août 2017, ne sont pas acceptées », précise la correspondance.
Ainsi pour les marches de cette semaine, deux circuits sont proposés pour les manifestants de Lomé. Le circuit 1 va du carrefour Eglise Néo Apostolique près de Gakpoto (point de départ) au carrefour Eglise des Assemblées de Dieu (point de chute). Le circuit 2 va du carrefour marché de Bè (point de départ) au carrefour Eglise des Assemblées de Dieu (point de chute).
A l’intérieur du pays, les manifestations demeurent interdites dans les villes de Sokodé, Bafilo et Mango pour des raisons de sécurité.
Pour les localités convenues d’un commun accord, les représentants sont invités à se mettre en rapport avec les préfets pour déterminer comme à Lomé les nouveaux itinéraires. Comme d’habitude, les manifestations sur les routes nationales ne sont pas acceptées.
Edem Dadzie