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Premiers sentiments des missions d’observation et dépouillement

Suivi du processus du dépouillement par les observateurs

Hier, à la mi-journée, bien de missions d’observateurs marquaient déjà leur satisfaction pour le déroulement des législatives. C’est sous l’œil vigilant et exigeant de ces observateurs issus aussi bien des organisations et mouvements nationaux que des organismes internationaux et des pays étrangers, que les opérations se sont déroulés.

Ils sont venus par exemple de l’Union africaine, de la CEDEAO, du Conseil de l’Entente, de l’Allemagne, des ÉtatsUnis d’Amérique, etc… pour superviser le scrutin et veiller à ce qu’il soit au-dessus de tout soupçon. C’est ainsi que depuis l’ouverture, ils sillonnent les centres de vote.
Akofa ADEKAMBI, observatrice de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans le Centre de vote de l’EPE de AVEDJI du canton d’AFLAOGAKLI. Elle y était depuis 06h où quelques difficultés au départ ont été constatées. Mais depuis tout est rentré dans l’ordre. « Nous avons constaté un léger retard dans le démarrage. Des agents électoraux étaient absents. Mais très tôt, la situation a été réglée. Et depuis tout fonctionne normalement », a-t-elle expliqué.

Ce n’est pas le cas dans d’autres centres où les opérations de vote ont démarré et se déroulent à la satisfaction de la plupart des observateurs. « Dans le bureau de vote que je viens de visiter, ils sont plus de 400 électeurs inscrits et à cette heure de la journée, plus de 150 électeurs ont déjà voté. C’est pour le bien du pays », Marouf LASSISSI, constate cet autre observateur de la CENI. Cette relative affluence constatée à 02 heures de la fermeture des bureaux de vote est la preuve d’un besoin démocratique exprimé au Togo.

Le dépouillement a aussitôt commencé dans tous les bureaux de vote

Au terme d’une journée de scrutin qui s’est déroulée dans le calme ce jeudi 20 décembre 2018 sur l’ensemble du territoire national du Togo, les opérations de dépouillement avaient débuté aussitôt après. Dans les 8.490 bureaux de vote, le comptage de chacune des voix des douze listes en compétition est effectif. Surtout dans la capitale Lomé. Sous l’œil attentif des délégués des partis, des observateurs et des agents électoraux, les urnes sont vidées. Les bulletins exposés. Par exemple, on a noté 116 voix pour UNIR, 11 pour UFC et 7 pour le parti Bâtir dans un bureau de vote 07 du centre de l’Ecole Primaire Publique de Doumassesse 1.

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Même scénario de dépouillement dans le centre de vote de Tokoin-Est : quelques rares électeurs, des agents électoraux un peu épuisés mais déterminés, des observateurs attentifs. Dans le bureau de vote 02 de ce centre, le dépouillement a fait état de 167 votants pour 11 bulletins nuls.
Tout ceci se passe par endroits avec la présence effective des observateurs aussi bien nationaux qu’internationaux. Ils sont un peu plus de 3.000 déployés dans tout le pays. Mais ici dans le centre de vote de Doumassesse, ils sont deux déployés par l’Ambassade des États-Unis d’Amérique à Lomé.