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Prestation de serment de la nouvelle Ceni

Abdou Assouma, président de la cour constitutionnelle

A peine une semaine après leur élection, les membres de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont prêté serment hier devant la Cour constitutionnelle. Est-ce le top départ pour l’organisation des futures échéances électorales au Togo ?

Contrairement à la précédente Ceni, les choses sont allées très vite pour celle-ci. A l’Assemblée nationale, l’élection s’est plutôt déroulée sans bruit ni tapages inutiles. Les députés se sont rapidement accordés sur les choix à opérer. L’on a enregistré même quelques surprises avec l’entrée de partis, qui hier, refusaient catégoriquement de prendre place à la Ceni alors qu’ils y vont maintenant sans aucun changement dans sa composition.

Cela crée d’ailleurs des tensions avec les militants de l’ex-coalition de l’opposition. Mais ce ne sont là que les conséquences de la politique du rejet systématique et constant. Ce qui compte pour l’ensemble des Togolais aujourd’hui, c’est qu’au moins certains partis décident d’avancer. Ils sont donc allés prêter serment hier devant le président de la Cour constitutionnelle, M. Abdou Assouma et ses collègues.

Au nombre de 17, ils auront la lourde responsabilité d’organiser les élections locales de cette année et la présidentielle de 2020. Ayant l’onction de la plus haute juridiction du pays, ils sont désormais investis de tous les pouvoirs pour œuvrer à rendre les élections prochaines transparentes, inclusives, démocratiques et acceptées par tous. Même s’ils auront à bâtir sur la tâche colossale réalisée par le professeur Kadanga, l’ancien président de la Ceni et ses collègues, notamment avec le recensement électoral, ils auront aussi du travail à faire.

Organiser une élection n’est pas chose aisée. Des préalables sont nécessaires et les nouveaux membres de la Ceni vont devoir se mettre immédiatement et sérieusement au travail. Pour rappel, elle est composée de représentants de la majorité parlementaire, de l’opposition parlementaire, de l’opposition extraparlementaire et des membres de la société civile.

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