« Ce sommet témoigne de notre volonté collective de ne pas laisser l’Afrique en marge de la nouvelle révolution technologique qu’est l’intelligence artificielle », a d’abord assuré le chef de l’Etat, avant d’inviter « à la lucidité ».
« Il est temps d’être réaliste et stratège »
Pour Faure Gnassingbé, « l’heure est au réalisme stratégique », dans un contexte international de plus en plus tendu. Dans ce sens, il serait imprudent pour le continent « de fonder ses espoirs sur la seule bonne volonté et la générosité » des partenaires. Occasion pour le Président de la République d’appeler à une « approche sélective, stratégique et adaptée aux capacités réelles » du continent.
Le paradigme prôné par le leader togolais, recommande ainsi des investissements ciblés, dans des secteurs dans lesquels l’IA pourrait apporter des bénéfices immédiats aux populations : « avoir de l’ambition pour l’IA en Afrique, ce n’est pas essayer de tout faire, mais bien choisir ce que l’on fait », a-t-il indiqué en citant notamment des secteurs comme la santé, l’éducation et l’agriculture.
Protéger les atouts du continent
« Il faut dès à présent protéger les atouts stratégiques de notre continent. L’Afrique a des ressources précieuses pour le développement de l’Intelligence artificielle, une jeunesse nombreuse et dynamique, des données démographiques, culturelles et linguistiques d’une diversité exceptionnelle et des ressources naturelles rares », a exhorté Faure Gnassingbé, qui a appelé à la construction d’une « souveraineté numérique réaliste et ciblée », et un « cadre international équitable ».
Enfin, le Président de la République a réitéré l’engagement du Togo à être acteur dans cette nouvelle ère.
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