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Arrestation de Adjamagbo-Johnson et Djossou : Une aubaine pour une opposition qui se cherchait depuis des mois

L’opposition togolaise en perte de vitesse depuis la présidentielle du 22 février 2020, retrouve subitement une nouvelle jeunesse suite à l’arrestation de Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la Dynamique monseigneur Kpodzro (DMK), et de son collègue Gérard Yaovi Djossou.

Les réactions fusent de toutes parts. Même ceux qui sont à l’extérieur du pays comme l’ancien ministre de l’Intérieur, François Akila-Esso Boko sont sortis de leur long silence. Le parti politique Santé du peuple du Dr Georges William Kuessan et le mouvement Nouvelle vision (Novi) du Dr Kodjovi Aubin Thon ont subitement retrouvé leurs voix entre-temps éteintes.

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Le Front citoyen Togo-debout (FCTD) du professeur David Dosseh qui après avoir échoué à empêcher un quatrième mandat de Faure Gnassingbé est rentré en hibernation forcé, s’est aussi prononcé. L’Alliance des démocrates pour un développement intégral (Addi) et l’Alliance nationale pour le changement (ANC), veulent tout simplement la libération de leur ancienne alliée de la Coalition 14. Mais, en y pensant, cela ne fait même pas un mois que Jean-Pierre Fabre, le leader de l’ANC s’attaquait dans une interview, à la DMK.  Comme quoi, la politique peut réserver des surprises. La Convergence patriotique panafricaine (CPP) qui vit une situation de crise, n’a pas voulu rester en dehors de ce débat.

On dirait que comme le disaient certains commentateurs il y a quelques jours, cette arrestation est une perche tendue à l’opposition. Gilchrist Olympio, président national de l’Union des forces de changement (UFC), le Comité d’action pour le renouveau (Car), le Mouvement citoyen pour la démocratie (MCD) de maître Tchassona Traoré ont également réagi.

Maître Raphaël Kpandé Adjarè qui a disparu de la scène depuis l’épisode du Collectif sauvons le Togo (CST), s’en mêle aussi. Tous les acteurs sortent de leurs « trous », à la faveur de ce que certains considèrent comme une erreur de la part du pouvoir. Mais franchement, à quoi cet événement servira-t-il à l’opposition togolaise ?

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TM