L’affaire continue de faire grand bruit dans le pays. L’assassinat du colonel Toussaint Bitala Madjoulba n’a pas encore fini de livrer ses secrets. Mais attention à ne pas tomber dans la manipulation et la récupération politique.
Les réactions se succèdent depuis la découverte du corps sans vie de cet officier dans son bureau. D’un côté l’impatience gagne la population d’origine du défunt colonel. Elle exige que le corps lui soit restitué pour les cérémonies qui s’imposent. Mais les choses sont-elles aussi simples qu’elles en ont l’air ?
De l’autre côté, certains compatriotes, opposants au régime en place semblent avoir trouvé l’occasion rêvée de provoquer une mutinerie au sein de l’armée. A travers les réseaux sociaux, ils cachent mal leur volonté de voir l’armée retirer sa soumission au pouvoir civil établi, alors que cette dernière vient de la lui renouveler. Mais la situation actuelle requiert de la tempérance. En dehors de ceux qui jouent au jeu dangereux dont eux seuls détiennent les secrets, nos compatriotes doivent faire attention à ne pas laisser les démons de la division infiltrer l’armée.
Il faut plutôt exhorter le général Damehame Yark et la commission d’enquête qu’il préside, à apporter rapidement des réponses et que le ou les coupables soient punis conformément aux lois en vigueur au Togo.
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