L’Homme a divorcé avec la nature depuis longtemps. Face à la crise environnementale et qui rejaillit sur la santé humaine et l’économie, il doit rapidement la réintégrer. L’Homme fait partie de la nature. En être séparé est une grave erreur. Ainsi, il pourra mieux en prendre soin et vivre en harmonie avec elle.
La communauté internationale vient de célébrer la journée internationale de la diversité biologique. Et le mois de juin qui se profile à l’horizon est en grande partie consacré aux célébrations environnementales. Pour l’occasion, les Nations unies mettent l’accent sur la nature. « Nos solutions sont dans la nature ». C’est la phrase qu’il faudra garder à l’esprit et qui doit guider nos actions dans les années à venir.
« Ce thème montre que l’Homme fait partie de la nature plutôt que d’en être séparé », déclare Elizabeth Mrema, secrétaire exécutive par intérim de la Convention sur la diversité biologique. Malheureusement, la nature est en crise, par la faute de l’Homme. Nous perdons des espèces à un rythme mille fois plus élevé qu’à tout autre moment de l’histoire de l’humanité.
Face à la crise du Covid-19, l’on se rend compte de l’importance de protéger la biodiversité et de prendre soin de l’environnement dans sa globalité. « Malgré toutes nos avancées technologiques, nous sommes totalement dépendants d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant, notre logement et notre énergie », déclare Elizabeth Mrema. Les solutions fondées sur la nature offrent des moyens de promouvoir le bien-être humain, de lutter contre les changements climatiques et de protéger notre planète vivante.
La biodiversité garantit un sol fertile, ainsi qu’une variété d’aliments, y compris des fruits et des légumes à manger. Elle est à la base de la plupart de nos industries et de nos moyens de subsistance et contribue à la régulation du climat grâce au stockage du carbone et à la régulation des précipitations. Elle filtre également notre air et notre eau et atténue l’impact des catastrophes naturelles telles que les glissements de terrain et les tempêtes côtières.
« Des écosystèmes sains peuvent protéger contre la propagation des maladies. Là où la biodiversité indigène est élevée, le taux d’infection de certaines zoonoses (maladies transmissibles de l’animal à l’Homme) peut être réduit », explique Doreen Robinson, experte en biodiversité du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE).
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