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Burkina Faso/ Candidat à sa propre réélection : le président Roch Kaboré dit OUI

Le président Roch Marc Christian Kaboré
Pour les congressistes, il ne fait l’ombre d’aucun doute : le président Roch Christian Kaboré a respecté les grands engagements qu’il a pris à son investiture passée en 2015 et la confiance devra lui être renouvelée. Ce choix- plébiscite a été rejoint par une coalition de 70 autres partis politiques afin d’assurer à l’actuel chef de l’Etat sortant une victoire écrasante à la prochaine présidentielle du 22 novembre 2020.

Ce sera selon le dicton, « jamais un sans deux » ! Le président de la République, président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a dit OUI à sa désignation par son parti pour rempiler en novembre prochain. Sous les acclamations des 5000 militants rassemblés samedi 11 juillet 2020 au Palais des sports de Ouaga 2000, à Ouagadougou, son représentant, le ministre d’Etat Siméon Sawadogo, a lu la réponse du président désigné. « C’est un devoir patriotique pour moi de répondre oui. Je m’engage, fort du soutien de toutes les forces du camp de la démocratie et du progrès, à relever avec vous ce défi. ».

Selon le texte de synthèse du congrès d’investiture, lu après plusieurs heures de travaux à huis clos, les délégués du MPP ont salué les « résultats probants » et « les progrès aux plans social, politique et économique » sous le quinquennat de Roch Marc Christian Kaboré. « Les engagements majeurs de campagne qu’il a pris, et centrés sur les secteurs sensibles comme la santé, l’éducation, l’eau, l’énergie, l’agriculture, les infrastructures routières qui ont connu des niveaux de réalisation satisfaisants », a mentionné Simon Compaoré, président du Mouvement du peuple et du progrès (MPP).

Pour Stanislas Sankara, président des partis de l’alliance de la majorité présidentielle (regroupement d’une quarantaine de partis), « le président Kaboré a posé les bases d’un véritable développement de notre pays », et « ces acquis ont besoin d’être consolidés », malgré « les aléas et les contingences sécuritaires ».

Ancien baron du régime de Blaise Compaoré, Roch Kaboré part cependant favori pour la présidentielle de novembre prochain, selon l’analyste politique Drissa Traoré, « face à une opposition qui peine à s’unir ».

Il devrait être opposé à de nombreux autres anciens du régime Compaoré : l’ex-Premier ministre Kadré Désiré Ouédraogo, Gilbert Noël Ouédraogo, dirigeant d’un parti allié à Compaoré, ou encore Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ex-parti de Compaoré.