À la suite de Michel Yaovi Galley, nouveau directeur général de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), le ministre Christian Trimua, porte-parole du gouvernement, donne son avis sur la situation et vole à son tour au secours du consommateur togolais. Comme tous les Togolais, il souhaite que notre pays dispose d’un internet de meilleure qualité et surtout à un coût abordable.
Le sujet est vraiment à l’ordre du jour. La gestion du secteur de l’internet dans notre pays intéresse nos compatriotes au plus haut point. En effet, il est désormais inconcevable qu’un pays puisse exister sans connexion internet. Beaucoup d’activités y sont liées. On peut comparer le manque d’internet au fait qu’une localité ne dispose pas d’énergie. Cette localité ne pourra jamais émerger. De la même façon, une connexion internet de mauvaise qualité est comparable à des coupures intempestives d’électricité. En d’autres termes, on l’a, mais on ne l’a pas. Une situation assez complexe.
« Aujourd’hui, l’internet est un véritable enjeu pour notre pays et nous entendons les plaintes de nos compatriotes là-dessus. Et on ne peut qu’interpeller tous les fournisseurs d’accès à internet notamment les opérateurs de téléphonie mobile », s’est exprimé Christian Trimua.
Un internet d’un coup élevé est semblable à ces populations qui faute de moyens pour faire face aux coûts de branchement du courant électrique, font des branchements sauvages à leurs risques et périls. L’éducation, les échanges économiques, la communication et beaucoup d’autres secteurs sont tout simplement en berne lorsque l’on n’a pas accès à un internet de qualité.
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Vendredi dernier, Togocom a annoncé avoir lancé la 5G. Mais, beaucoup de nos compatriotes se demandent si dans la réalité nos opérateurs de téléphonie mobile sont déjà à la 3G, pour parler de la 4G ? Ils ont raison de s’interroger ainsi, parce que la rapidité n’est pas au rendez-vous. Et très souvent, l’on assiste à des flottements, si ce n’est pas des interruptions pures et simples.
Alors quand l’occasion lui est donnée de se prononcer sur le sujet, il est clair que le ministre Trimua ne peut que prendre le parti du peuple. « Les fournisseurs d’accès internet doivent imaginer de nouvelles politiques commerciales pour faire face à la forte demande, notamment concernant l’enseignement. Dans ce domaine, la connexion à internet est indispensable », a-t-il déclaré.
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