Depuis l’avènement du coronavirus et la déclaration de la pandémie par l’OMS, le monde entier fonctionne au ralenti. Il n’y a pas d’autres expressions pour qualifier cette situation : la planète est tout simplement en berne.
Tout élève du cours élémentaire première et deuxième année apprend ce que signifie l’expression « être en berne ». Elle est utilisée très souvent pour qualifier la position du drapeau lors d’événements marquants. Par exemple lorsqu’une nation est frappée par le deuil. En effet, en certaines circonstances, le drapeau qui symbolise la République, n’est pas hissé jusqu’au bout du mât. Il s’arrête au milieu.
Pour tout citoyen, cela veut dire que le pays traverse une période difficile ou grave. C’est la situation que vit actuellement la planète. Confinement, isolement, quarantaine, bouclage des villes, fermeture des lieux de culte, des frontières terrestres, aériennes, maritimes etc… l’on assiste à un retour galopant au protectionnisme. Même si l’arrêt momentané des activités humaines fait du bien à la planète, en ce qui concerne la pollution environnementale et l’émission des gaz à effet de serre, il faut admettre que l’économie mondiale en souffrira.
Quoi qu’il en soit, l’on n’avait pas le choix. Il fallait choisir entre plusieurs maux, le moindre. Les populations surtout les plus vulnérables encaisseront difficilement le coup, mais vivement que les États prennent les mesures fortes pour venir à bout du mal et que surtout, l’on tire leçon de cette situation.