Lors du point de presse du Comité national de la gestion de la riposte contre la Covid-19 (CNGR-Covid-19) la semaine dernière à Lomé, le premier responsable de cet organe en charge de la gestion de l’épidémie dans notre pays, a pour une énième fois appelé toute la population à la responsabilité. Les risques d’un retour en arrière ne sont pas loin.
La pandémie de coronavirus dans le monde entier évolue de rebondissements en rebondissements. La situation est la même dans notre pays aussi. « Malgré une lueur d’espoir marquée par l’arrivée prochaine du vaccin, la lutte est loin d’être terminé », a déclaré le professeur-colonel Djibril Mohaman mercredi dernier. « La détermination doit donc rester la même », a-t-il ajouté.
Malheureusement, l’on assiste à un relâchement de façon générale dans le respect des mesures barrières. D’ailleurs, depuis le début de cette crise, il y a certaines personnes qui n’ont jamais rien pris au sérieux. La distanciation physique, le lavage régulier des mains et surtout le port de masque de protection, ne les préoccupent pas du tout.
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À l’intérieur du pays, la situation est encore grave. Difficile de trouver une seule personne portant un masque lorsque vous sortez de Lomé. Il y en a même qui doutent encore de l’existence de cette maladie, du moins sur le territoire togolais. Et les conséquences ne sont pas loin. Quand on ignore complètement les mesures barrières et que des voyageurs arrivent clandestinement dans les communautés, on ne peut qu’assister au retour des restrictions comme c’est actuellement le cas dans la région des savanes.
Selon le professeur-colonel Djibril, si la tendance se poursuit, il ne faudrait pas s’étonner que les restrictions soient renforcées. La situation inquiète surtout au niveau des bars et des lieux de culte. « Nous appelons à la responsabilité des responsables des bars et des lieux de culte. Nous ne voulons pas nous sentir obligés de revenir en arrière en fermant les bars et les lieux de culte », a-t-il prévenu.
E. Dadzie