Le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Affoh Atcha-Dedji va prochainement rencontrer les acteurs du secteur de l’Enseignement privé, particulièrement touchés par la suspension des cours.
Cette rencontre était nécessaire, car depuis la suspension des cours, l’une des mesures prises pour endiguer la propagation du covid-19 au Togo, les enseignants du secteur privé ont vu leurs conditions de vie se détériorer davantage. La rencontre permettra certainement de trouver des solutions qui vont permettre de soulager ces derniers.
Le chemin de croix des enseignants
Quand une crise touche tous les secteurs, l’on se préoccupe souvent du sort des commerçants, des agriculteurs et des plusieurs professionnels de plusieurs secteurs d’activités jugés plus importants, mais rarement des enseignants. Ceux du secteur privé, sont particulièrement touchés par la suspension des cours au Togo.
Bien avant l’apparition de la pandémie du coronavirus au Togo, les conditions de vie des enseignants du secteur privé étaient des plus difficiles dans le monde de l’éducation. La suspension des cours n’a fait qu’aggraver la situation de ces derniers, obligés malgré le fait qu’ils soient en chômage technique, de de vivre leurs familles, payer les loyers etc.
Au Togo, l’école privée ne bénéficie pas de subventions de l’Etat. Les établissements ne vivent que des frais de scolarité. « C’est avec cela qu’on paye les enseignants. Mais depuis fin mars, nous sommes à la maison. Comment allons-nous survivre », se demande Vincent Dossou, un instituteur à Aube-Lumière, une école privée de Lomé, la capitale. Son calvaire, c’est le nouveau coronavirus qui l’a charrié. « Acheter même à crédit, c’est un problème. Quelle garantie avons-nous ? C’est difficile de joindre les deux bouts actuellement », avoue cet enseignant qui tient le coup grâce à l’aide de quelques proches et amis.
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