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Documentaire Nana Assenkankan « L’amour, c’est accepter l’autre…», Isis Noor Yalagi

Sélom Mensah

 

La réalisatrice Sélom Mensah a sorti son film documentaire « Nana, Assenkankan », le 31 juillet dernier, à l’occasion de la Journée de la femme africaine. C’est un court-métrage de vingt-deux (22) minutes qui rend hommage aux femmes fortes, vaillantes et valeureuses. Le documentaire « Nana, Assenkankan » met en lumière quatre femmes qui s’expriment sur des thématiques comme l’amour, l’union, des blessures émotionnelles ou encore l’apport de la femme dans le couple sur le plan du travail. Ce film paraît comme une discussion qui invite chacun  à s’immerger dans le vécu de ces femmes.

En plus de sa casquette de réalisatrice, Sélom Mensah est une éducatrice avec son initiative la « Colonie verte ». Son premier projet cinématographique « Parole aux Femmes » a une portée assez significative en ce sens qu’il mettait en scène certaines blessures des femmes tout en magnifiant leur beauté. Alors, Sélom n’est pas à sa première réalisation avec son film « Nana-Assenkankan ». Elle fait son petit bonhomme de chemin dans le 7ème art.

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Journaliste de formation, Sélom Chris Mensah travaille dans le domaine de la communication et du blogging. Soucieuse des questions environnementales, elle a réalisé également « L’incroyable odyssée d’un jouet en plastique » qui dénonce les dangers du plastique pour notre environnement.

Dans son documentaire « Nana-Assenkankan », il revisite l’histoire des femmes telles que la féministe Isis Noor Yalagi, Ayélé Ekoue-Bla dit ‘Mamie’, Yawa Esther Zikpi et Kokoè Yanda dit ‘Da’, qui sont toutes dans leur 3ème âge.

Elles relatent leur vie de femme, elles expriment leurs blessures et désirs enfouis au tréfonds de leur âme. Ces femmes parlent d’hier, d’aujourd’hui et de l’avenir. Chacun définit à sa manière « l’amour », toujours est-il que chacun l’appréhende comme il l’attend. Et, pour Noor Yalagi, l’amour est l’essence de la vie. « Moi, j’ai mis du temps à m’aimer. Je ne savais pas ce que c’est que savoir s’aimer soi. Si on n’a pas appris à s’aimer, on ne peut pas aimer l’autre », extériorise-t-elle dans ce court métrage. En ce qui concerne cette mère, Yawa Esther Zikpi, elle dévoile cette blessure indélébile qu’est le viol qu’elle a connu dans son jeune-âge.

Le court documentaire « Nana-Assenkankan » de Sélom Mensah met la femme au centre de ses réflexions. Ce documentaire est un chemin de l’amour et la connaissance. Car, « Là où on s’aime, il ne fait jamais nuit ».

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Nadia Edodji