Dans certaines situations, l’appréciation des uns et des autres peut être comparée à l’histoire du verre à moitié plein et du verre à moitié vide. C’est le cas du département d’État américain qui vient de rendre public un rapport sur l’état des droits de l’Homme et des libertés individuelles en République Togolaise au cours de l’année 2019. Il faut tout simplement retenir que malgré les efforts fournis par le Togo, la promotion des droits de l’Homme demeure une quête perpétuelle.
Lorsque dans une situation l’observateur décide de voir le verre à moitié vide, ce dernier passe peut-être à côté d’un certain nombre de bonnes choses. En effet, un verre à moitié vide est à moitié plein. Cela veut dire qu’il n’est pas totalement vide et qu’il y a quelque chose à l’intérieur. Dans le cas des droits de l’Homme, au Togo, l’on ne peut pas se comporter comme si rien n’était fait. D’ailleurs, le département d’Etat américain fait l’heureux constat. Dans son rapport, il reconnaît notamment qu’il n y a aucune restriction sur l’accès à internet, ni de censure sur les contenus multimédia. Le droit à l’apprentissage et aux activités culturelles est une réalité. Les libertés d’association, manifestation et de religion sont promues, même si elles sont réglementées.
Le département d’État américain relève quelques manquements liés à l’exercice du droit régalien de l’État. Parfois, face à des individus qui sont décidés à créer l’instabilité, le gouvernement ne peut que prendre des mesures fortes et cela peut être perçu comme une violation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales. Il faut dire qu’aucun pays n’est à l’abri de ces genres de situations. Les États-Unis qui sont un modèle de démocratie et de respect des droits de l’Homme sont parfois épinglés eux aussi. L’on peut résumer le tout à l’histoire du verre à moitié vide et du verre à moitié plein.