Au moment où plusieurs pays notamment d’Afrique sont dans l’incertitude en ce qui concerne la sécurité alimentaire, surtout dans ce contexte de coronavirus, les Togolais peuvent dormir tranquille. Si notre pays dégage aujourd’hui d’importants excédents dans le secteur agricole, c’est tout simplement parce qu’un travail de longue haleine a été accompli, le rendant performant.
Comme dans la fable de la cigale et de la fourmi, les dirigeants togolais ont travaillé pendant la période de fertilité afin de mettre leurs compatriotes à l’abri du besoin, pendant la période de vache maigre. Comme l’a fait Joseph dans l’Egypte Antique, il a fallu travailler doublement, triplement, voire plus, récolter suffisamment, multiplier les magasins et stocker.
C’est le travail que fait la vaillante population paysanne à chaque campagne agricole, sous l’impulsion du gouvernement togolais. En effet, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a compris que l’autosuffisance alimentaire ne viendra que par le développement de l’agriculture. Ainsi, très tôt, alors que l’on avait assisté à partir de l’année 2005 à la pénurie de produits céréaliers et à la flambée des prix sur le marché, des réformes ont commencé à être faites. Le président de la République a notamment transformé l’Observatoire de la sécurité alimentaire du Togo (Osat) en Agence nationale de la sécurité alimentaire du Togo (Ansat). Ce qui a donné plus de capacités à cet organe.
Depuis, l’on a vu le colonel Ouro-Kouro Agadazi, qui entre-temps a été ministre de l’Agriculture, abattre un travail de fourmi sur le terrain. Et cela fait des années que le Togo à travers la mise en œuvre de plusieurs programmes, réussit à dégager des excédents agricoles. L’arrivée du ministre Noël Bataka par le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa), a définitivement donné le ton à la révolution verte au Togo.
Il est évident que les dirigeants togolais dont le chef de l’Etat Faure Gnassingbé ont été visionnaires. Actuellement le Togo, selon le directeur général de l’Ansat, a dégagé près de 70 000 tonnes d’excédents de produits céréaliers (maïs, riz local, sorgho, mil entre autres). Le chemin vers l’indépendance totale en matière de production et de consommation est encore long. Mais notre pays est sur la bonne voie. Au cours du quinquennat qui vient de commencer, des projets révolutionnaires comme les agropoles, l’aménagement de grandes surfaces etc… devraient faire du Togo d’ici 2030, si les prévisions sont bonnes, un modèle en matière d’agriculture sur le continent africain.
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