Selon le professeur Majesté Wateba Ihou, médecin infectiologue, responsable du centre de prise en charge des patients atteint du coronavirus (CHR Lomé commune), la jeunesse de la population togolaise pourrait expliquer le faible taux d’infection au Covid-19. Cela est vrai d’ailleurs pour l’ensemble des pays africains qui sont relativement peu touchés par la pandémie. Même s’il faut rester prudent, c’est une réalité que l’on ne peut pas totalement nier dans ce combat contre cette ennemie invisible.
Ces derniers temps, l’on a enregistré des contaminations de jeunes et même d’enfants. Cela veut dire que les jeunes sont autant vulnérables que les personnes plus âgées. Le nombre de cas continue de monter. Mais contrairement aux pays occidentaux, l’Afrique et le Togo ne sont pas au seuil critique où l’on enregistre des milliers de cas et de décès par jour.
Cela fait plus de deux mois que le virus a atterri dans notre pays et l’on peut tout en maintenant la vigilance, reconnaître que l’on a évité le pire que prédisait le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus. Et il est certain que la jeunesse de la population en est pour quelque chose.
« La population togolaise est jeune. Et quand on est jeune, on ne l’est pas seulement de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur. Cela permet de mieux lutter contre la maladie et d’en guérir », faisait remarquer récemment le professeur Ihou. Cette jeunesse permet au système immunitaire de rester au point et de fabriquer des anticorps capables de lutter efficacement contre la maladie. Toutefois, attention ! La population togolaise dans son ensemble doit continuer par respecter les mesures barrières : lavage régulier et correct des mains, port systématique du masque, la distanciation sociale, tousser et éternuer dans le creux du coude ou dans un mouchoir jetable.
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