Comme annoncé il y a quelques jours, les vols ont effectivement repris à l’Aéroport international Gnassingbé Eyadema (AIGE). Cette réouverture dans un contexte de pandémie de la Covid-19 se fera sous haute surveillance. Des mesures draconiennes sont prises par les autorités compétentes.
Après des semaines de préparation active en concertation avec la Coordination nationale de la gestion de la riposte à la Covid-19 (CNGR-Covid-19), les autorités togolaises en charge du secteur des transports ont annoncé la réouverture de l’AIGE pour le samedi 1er août dernier. C’est désormais chose faite avec quelques dispositions idoines.
Lire également : Réouverture de l’espace aérien, les passagers devront suivre un régime strict de contrôle
Sur le site internet www.voyage.gouv.tg, l’on retrouve les informations sur les conditions que doivent remplir les voyageurs. Le voyageur doit souscrire à une assurance médicale ou de voyage lors de l’achat de son billet, s’il ne dispose pas déjà d’une assurance maladie internationale.
Tout voyageur au départ de Lomé doit se soumettre, dans les 72 heures avant son départ, à un test PCR Covid-19. Un laboratoire dédié au dépistage des passagers au départ de Lomé, est aménagé dans l’enceinte de l’ancienne aérogare de l’AIGE à cet effet. Tous les voyageurs doivent installer, à leur arrivée à l’aéroport de Lomé, l’application mobile TOGO SAFE, et la garder active pendant toute la durée de leur séjour ou au moins 30 jours à compter de leur arrivée au Togo. Cela permettra aux services compétents de s’assurer qu’ils respectent la quarantaine obligatoire.
A défaut de télécharger cette application, les voyageurs à l’arrivée sont mis en quarantaine au sein des structures de suivi mises en place par l’Etat. Les frais qui y sont associés sont à la charge du voyageur. En cas de non-respect de ces dispositions, la loi n° 2009-007 du 15 mai 2019 portant code de la santé publique de la République togolaise, s’appliquera.
Le contrevenant paiera une amende et sera placé à ses frais au sein des structures de quarantaine mises en place par l’État. Toutes ces dispositions devraient permettre au Togo d’amorcer une reprise progressive et sereine.