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FSB, Anadeb, FNFI : Le bien-être des populations togolaises en ligne de mire

Des femmes célébrant l'initiative FNFI

Le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) est mis en œuvre au Togo pour répondre à la problématique de la responsabilisation des communautés dans leur développement, améliorer leur accès aux infrastructures de base et à une couverture sociale minimum. D’une part, l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) mise en place par le gouvernement, déploie ses ailes pour soutenir les populations à travers des projets utiles sur le territoire. D’autre part, la finance inclusive désigne l’offre de services financiers et bancaires de base à faible coût spécifique pour des citoyens en situation de difficulté. Les efforts consentis par l’exécutif togolais pour le bien-être des populations se ressentent.

 

Filets sociaux et services de base : 23 milliards de francs CFA déjà dépensés au profit des Togolais

Il est question pour les autorités de neutraliser la pauvreté, d’offrir aux citoyens des conditions de vie satisfaisantes et de bâtir un pays solidaire et prospère. Le projet de FSB a été lancé en 2018 et assure depuis lors aux communautés défavorisées, un meilleur accès aux infrastructures socio collectives de base et aux filets sociaux. De façon précise, il soutient la construction ou la réhabilitation des infrastructures de base; accroît l’accès aux services socioéconomiques afférents ; augmente le revenu et la consommation des ménages ciblés ; facilite l’accès des enfants à des repas scolaires réguliers.

 

250 cantons pris en compte

Le projet englobe des sous-projets d’infrastructures; des filets sociaux qui prennent en compte les cantines scolaires et les transferts monétaires. A ce jour, le gouvernement a décaissé 23 milliards de francs CFA au bénéfice des populations issues de 250 cantons les plus pauvres du Togo. 133 microprojets sur les 200 prévus ont déjà été réalisés. En ce qui concerne les transferts monétaires (15 000 francs par trimestre), 07 milliards de francs CFA ont été remis à 60 419 ménages pauvres ciblés dans 685 villages sur le territoire.

Lire également : 7 ans du FNFI / des résultats positifs et des ambitions

Les cantines scolaires dont le coût annuel est évalué à au moins 2,5 milliards de francs CFA, ont permis d’offrir des repas chauds à plus de 92 000 élèves de 300 écoles primaires publiques chaque année en moyenne. En 2020, 97 000 écoliers ont eu accès à 8,2 millions de repas et plus de 59 000 ménages vulnérables, soit 97% de la cible, ont bénéficié des transferts monétaires. Un an plus tôt (2019), le programme de cantines a touché 94 552 élèves avec 14 708 152 repas servis.

 

Ascendance d’amélioration des conditions de vie

Le bien-être des populations, un projet social de Faure Gnassingbé

Sans l’ombre d’un doute, les filets sociaux et services de base atteignent les résultats escomptés. Pour démonstration, plus que la moitié des Togolais vivaient sous le seuil de pauvreté il y a encore quelques années. Aujourd’hui, l’incidence de pauvreté a régressé sur le plan national. De 58,7% en 2011, 51,7% en 2015, elle est passée à 45,5% entre 2018 et 2019. Le projet de FSB arrive à terme en 2021.

 

Anadeb, le reflet d’un Togo engagé sur la voie du bien-être social

En 10 ans d’existence de l’Anadeb marquée par des interventions ciblées et opportunes sur le terrain, les impacts socioéconomiques sur les Togolais sont immenses. Durant la décennie, l’Anadeb a fait rejaillir les retombées de 06 projets et programmes sur les ménages togolais. Il s’agit du Programme de soutien aux microprojets d’infrastructures communautaires (Psmico), le Programme de développement communautaire en zones urbaines (PDC-Zu), le Projet de soutien aux activités économiques des groupements (PSAEG), le projet d’accompagnement des communautés dans l’entretien manuel des routes et pistes (Cantonnage), le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) et le projet d’opportunités d’Emploi pour les jeunes vulnérables (EJV).

 

100 milliards investis depuis 2011

Grâce à l’Anadeb, bras opérationnel du ministère du Développement à la base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, plus d’un millier de Comités de développement à la base (CDB) ont été structurés. 608 hangars de marché, 2 033 infrastructures d’assainissement, 06 maisons de jeunes et 34 forages ont été construits ou réhabilités sans oublier les 505 salles de classe construites et réhabilitées ou encore les centaines d’infrastructures de santé équipées. Menées en suivant une démarche participative et inclusive, les actions de l’agence impactent près de 1 500 communautés à la base de plus de 300 cantons pauvres du pays. A ce jour, l’Anadeb a déjà investi plus de 100 milliards de francs CFA pour rehausser les conditions de vie des Togolais.

 

Accroissement du nombre d’infrastructures socio collectives

Dotée d’une enveloppe de 5,04 milliards de francs CFA remise par la Banque mondiale, la composante « infrastructure de base » du projet FSB a réalisé au 31 décembre 2020, 133 microprojets sur les 200 prévus soit 83 bâtiments scolaires, 70 forages munis d’une mini adduction d’eau potable, 10 Unités de soins périphériques (USP), 19 centres communautaires, 06 hangars de marché, 02 retenues d’eau et 10 pistes et ouvrages de franchissement.

 

300 000 personnes mobilisées pour des opérations de salubrité

Pour un Togo propre, sain et prospère, l’Anadeb a mobilisé environ 300 000 Togolais, soit 21 524 personnes chaque année pour l’entretien des rues, le curage des caniveaux et l’enlèvement des dépotoirs sauvages dans le cadre de Cantonnage. C’est une initiative qui offre aux populations des moyens de développer leur communauté respective en leur permettant de lever des fonds pour acquérir des meubles pour les écoles, réaliser des ouvrages d’eau, équiper des centres de santé communautaires avec des matériels et consommables de soin. A ce jour, 1 906 communautés prennent part à cette activité.

 

La finance inclusive, le socle

Au Togo, l’accès aux crédits et aux services d’assurance classiques est quelque peu restreint pour les travailleurs du secteur privé et/ou informel. Pourtant, le rythme de l’économie nationale est dicté par ces derniers que le chef de l’Etat Faure Gnassingbé n’envisage pas un seul instant de laisser sur le bas-côté. Créé en 2014 pour opposer une forte résistance à la pauvreté, au manque d’emplois et aux inégalités sociales, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) donne aux jeunes et femmes, populations rurales, petites et moyennes entreprises, personnes à faible revenu, un accès aux produits de microcrédit, de micro-assurance, de moyens de paiement, de transferts d’argent, à des coûts sensiblement réduits.

 

FNFI, le carrefour des citoyens

Les hommes font partie intégrante des projets

En 06 ans, le Fonds a accordé plus de 1, 7 million de crédits, ce qui représente plus de 98 milliards de francs CFA. Durant l’année écoulée, 11 milliards de francs CFA de crédits ont été alloués aux citoyens pour préserver leurs emplois face à la Covid-19 et ses conséquences. “N’Kodédé”, synonyme de progrès en français, fait justement progresser les Togolais. Ce produit mis en place et destiné aux populations exclues du système financier, permet d’accorder jusqu’à 05 millions de francs CFA aux bénéficiaires. A côté de cela, les produits Kiffe, Apsef, Agrisef, Ajsef, Paf, PAIFFV et des fonds de relance spécifiques améliorent les revenus des habitants, accroissent leur niveau d’autonomisation et facilitent leur insertion dans le tissu socioéconomique.

 

Faire advantage…

C’est le leitmotiv des dirigeants engagés dans une course contre la montre pour créer plus de richesse, donner à chaque personne un sentiment d’appartenance sociale et de fierté nationale, permettre à tous de vivre décemment de son travail, bâtir un pays moderne et bénéfique pour chaque génération. La finance inclusive prouve sa valeur, pourquoi ne pas l’optimiser ? La stratégie nationale d’inclusion financière (2021-2025), pensée par l’Etat togolais, est destinée à offrir une vie encore meilleure aux populations. Elle boostera l’inclusion financière ; améliorera la couverture géographique des services financiers ; mettra à disposition des services financiers digitaux à travers la création d’une banque digitale ; permettra aux autorités de venir en aide à un grand nombre de ménages.

A l’état actuel des choses, en matière d’accès des populations aux services financiers, le Togo est au sommet du classement des pays africains. Cette fraternité financière sans cesse renouvelée, couplée avec la solidarité légendaire entre les gouvernants et les gouvernés, démontrent à outrance que le pays est exceptionnel avec une vision de développement unique et ambitieuse.

 

Transfert monétaire, 59 179 ménages togolais servis en 2020

Le programme de transferts monétaires est une sous-composante du projet de Filets sociaux et services de base (FSB). Ce dernier est mis en œuvre au Togo pour accroître l’accès des communautés aux infrastructures socio collectives, aux services sociaux de base, à une couverture sociale minimum ; répondre à la problématique de la responsabilisation des communautés dans leur développement et atteindre les Objectifs de développement durable (ODD). Au cours des 12 derniers mois, des milliers de foyers vulnérables ont été soutenus sur l’étendue du territoire. Le pari de l’amélioration des conditions de vie des communautés à la base a été gagné en 2020 au Togo, malgré la crise sanitaire liée à la pandémie au coronavirus qui a impacté toutes les politiques nationales de développement et les prévisions établies.

 

15 000 francs par trimestre pour plus de 50 000 ménages

Au cours de l’année 2020, 59 179 ménages, soit 97% des populations ciblées, ont bénéficié des transferts monétaires de 15 000 francs CFA chaque 03 mois. Les cantines scolaires, autre sous-composante du projet de Filets sociaux et services de base (FSB), ont permis à 97 518 élèves (soit 103,2% de la cible) de manger à leur faim, en milieu scolaire. 8 255 135 repas chauds leur ont été servis. En outre, les capacités de 2 357 Comités de développement à la base (CDB) et 1 350 groupements ont été renforcées, ce qui a permis à 194 communautés de disposer chacune d’un plan d’actions.

Le programme de transferts monétaires a été lancé en avril 2019 pour donner accès à une aide financière non remboursable aux familles nécessiteuses sur l’ensemble du territoire. Ces soutiens financiers accroissent le revenu et la consommation des familles ciblées et, de ce fait, leurs capacités à faire face aux chocs. Depuis que l’initiative est mise en œuvre, les populations abandonnent lentement mais sûrement le chemin de la pauvreté. Elles mangent convenablement à leur faim ; mettent en place ou développent des activités génératrices de revenus ; subviennent aux besoins vitaux liés à l’alimentation, à l’éducation des enfants censée préparer leur avenir et celui de la nation, à l’accès aux soins de santé, etc.

Précisément, les transferts monétaires ciblent 61 000 ménages issus de 585 villages des 209 cantons les plus pauvres du Togo en fin 2020 et 120 000 ménages à l’horizon 2021. D’ici 2025, le chef de l’Etat prévoit plus de transferts monétaires pour les ménages vulnérables. Par ailleurs, il a promis, d’étendre les mécanismes de filets sociaux aux personnes du troisième âge, aux malades et aux handicapés.

Réalisé par Attipoe Edem Kodjo