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Gouvernance : Le Togo aborde sereinement une année 2021 qui s’annonce tout autant difficile

Faure Gnassingbé

Que nous réserve l’année 2021 ? Bien malin qui pourrait vraiment s’arroger le droit de prédire avec précision les couleurs de la 21e année du 21e siècle, qui a commencé il y a exactement onze jours. La manière dont la précédente s’est terminée fait réfléchir plus d’une personne, qui ne voudrait plus aller trop vite en besogne. Mais, qu’il y a-t-il de mieux dans ce monde déjà assez sinistré, que de nourrir de l’espoir ? Bien que s’annonçant difficile, l’année 2021 est abordée sereinement dans notre pays le Togo.

Cela faisait très longtemps que le monde entier n’avait pas connu une année aussi éprouvante que 2020. Même lorsqu’en 1998 ou en 2012, certaines prédictions annonçaient la fin imminente de la civilisation humaine, l’on n’avait pas connu une situation aussi apocalyptique. Il est vrai que depuis le 20e siècle, le monde a été confronté à des situations difficiles, notamment les deux guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945). Entre-temps, ce sont les maladies qui ont pris le dessus.

Outre la grippe espagnole qui a fait des millions de morts, ces dernières années, l’on a assisté à l’émergence de plusieurs virus : le VIH Sida, Ebola, Lassa etc… les maladies diarrhéiques comme le choléra, les maladies respiratoires et plusieurs autres pathologies auxquelles la médecine peine à faire face. Ce sont par exemple les maladies dites de civilisations : les maladies non transmissibles comme le diabète, l’hypertension artérielle, les cancers. Il ne faudrait pas passer sous silence le paludisme qui décime femmes enceintes et enfants essentiellement en Afrique subsaharienne. Et le coronavirus vient s’ajouter avec toutes ses spécificités.

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Il semble que tout cela soit la résultante de la gestion que l’Homme fait de la planète. Et tout le monde sait tous les problèmes que cette pandémie a causés à tous les pays du monde, dont le Togo. Dans notre pays, on peut affirmer presqu’un an après le début de la crise, que l’on a fait l’une des meilleures gestions possibles. Les décisions prises et les actions menées ont permis à ce jour d’enregistrer un nombre relativement bas de cas.

Cela n’a pas été facile. L’économie a pris un coup. La cohésion sociale a été sous menace. Malgré cela, l’Assemblée nationale togolaise a approuvé le projet de budget exercice 2021 envoyé par le gouvernement. Et, si la situation le permettait, il devrait permettre de relancer l’économie. L’Etat d’urgence sanitaire et les restrictions des libertés individuelles et collectives ont fait l’objet d’une gestion intelligente et clairvoyante.

Dans son discours de vœux à la nation prononcé le 31 décembre 2020, le président de la République Faure Gnassingbé est revenu sur les jalons posés par notre pays sur les plans économique, politique et social, et qui ont permis de contenir les impacts de l’épidémie. Le chef de l’Etat exprime sa gratitude à tous les acteurs qui interviennent dans la prévention et la riposte contre ce virus déstabilisateur, sans oublier les partenaires étrangers.

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Et face au contexte de la pandémie qui risque de s’enliser, le Togo aborde l’année nouvelle sereinement. Au niveau de la gouvernance, on sent malgré une année 2021 qui s’annonce tout autant difficile que la précédente, une volonté de maintenir une dynamique de résilience. Les décisions sont notamment prises pour que la vaccination déjà en cours dans les pays occidentaux, puisse parvenir aux populations togolaises.

« Une lueur d’espoir pointe à l’horizon avec la mise au point des vaccins. Je veux vous dire que nous ne lésinerons sur aucun moyen pour préserver nos vies et nous permettre de reprendre rapidement le cours normal de nos activités », avait déclaré Faure Gnassingbé le 31 décembre 2020. Comme le reconnaît le chef de l’Etat, il faudrait tirer leçon de cette pandémie pour continuer par « améliorer notre quotidien ». C’est à ce prix et avec la participation de tous, que notre pays pourra faire face à toutes les couleurs que pourrait présenter la nouvelle année en démarrage.

Edem Dadzie