S’exprimant hier sur la radio Kanal FM dans l’émission « club de la presse », à propos des 100 jours du Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé, le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la citoyenneté, des Relations avec les institutions de la République, porte-parole du gouvernement, Christian Trimua, est revenu sur le bilan des 100 jours de sa cheffe. On notera aussi que la mission de l’actuel exécutif vient à peine de commencer. Le gouvernement Tomégah-Dogbé dispose encore de suffisamment de temps pour démontrer de quoi il est capable.
Le quatrième mandat du président de la République Faure Gnassingbé est encore à ses débuts. Ayant prêté serment le 3 mai 2020, le chef de l’Etat n’a pas encore bouclé la première année de cette mandature. Le nouveau gouvernement dirigé par Victoire Tomégah-Dogbé a été mis en place en octobre 2020. La Déclaration de politique générale (DPG) a été faite à l’Assemblée nationale le 2 octobre 2020.
On peut donc trouver des circonstances atténuantes à madame Tomégah-Dogbé et à son équipe en ce qui concerne l’évolution de son agenda. Le bilan des 100 jours a permis de se rendre compte qu’il y a une réelle volonté d’apporter des transformations substantielles dans le quotidien des Togolais. Madame le Premier ministre s’est immédiatement mise au travail après sa nomination et n’hésitait pas à se rendre sur le terrain. Mais, il faudrait rapidement dépasser cette étape et ne pas dormir sur ses lauriers.
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En tout cas, le ministre Trimua affirme que « les 100 jours ne correspondent à peu près qu’à 5,5% du temps du mandat présidentiel. Il reste 94,5% de temps de travail ». Ainsi, les chantiers en cours doivent connaître une accélération et de nouveaux chantiers doivent être ouverts. En matière d’infrastructures, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) et la route Lomé-Kpalimé, pourvoyeuses de milliers d’emplois, sont très attendues.
L’on annonce aussi le démarrage du grand projet de dédoublement de la nationale n°1 pour le troisième trimestre de cette année. Le secteur éducatif au sein duquel le professeur Dodzi Komla Kokoroko garde pour l’instant la main, doit connaître de profondes mutations pour répondre aux nouveaux défis. Il faudrait que les premiers responsables du secteur fassent tout pour que la construction des 25 000 salles de classes promises soit une réalité d’ici 2025.
La modernisation du secteur de la santé par des réformes au niveau de la gestion, mais aussi par la construction d’infrastructures doit préoccuper le professeur Moustafa Mijiyawa tous les jours jusqu’à la fin de ce mandat. L’agriculture, l’accès à l’eau potable pour tous, la protection de l’environnement, l’inclusion économique et sociale etc… sont des chantiers à faire avancer.
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