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Investiture de Cyril Ramaphosa : Faure Gnassingbé aux côtés du successeur de Jacob Zuma

Faure Gnassingbe (à droite) félicitant Cyril Ramaphosa

Le président de la République togolaise Faure Gnassingbé était à Pretoria, la capitale sud-africaine samedi dernier, pour l’investiture du président Cyril Ramaphosa élu pour un mandat de cinq ans après avoir succédé dans des conditions difficiles à son ami Jacob Zuma.

On se rappelle ce feuilleton politicojudiciaire auquel a résisté Jacob Zuma pendant des mois et qui a finalement eu raison de lui lorsque des sommités de son parti, l’African national congres (ANC) créé par feu Nelson Mandela, ont décidé qu’il en était assez. Cela faisait en effet des années que des accusations de corruption visaient l’ancien chef d’Etat. Voyant les événements tourner en défaveur de son compagnon, Cyril Ramaphosa a préféré sauver l’honneur de son pays. Il finira par être élu par le Parlement après la destitution de monsieur Zuma. Aujourd’hui il a réussi à gagner les élections législatives et fort d’une majorité absolue, il est réélu président de l’Afrique du Sud.

A l’annonce de sa réélection le 14 mai dernier, le chef de l’Etat togolais lui avait adressé ses vives félicitations. Il a réaffirmé sa volonté à œuvrer avec lui pour la consolidation des liens entre les deux pays et la réussite de l’agenda 2063 de l’Union africaine. Pour montrer l’importance qu’il accorde aux relations entre le Togo et l’Afrique du Sud, le président togolais s’est rendu à l’investiture de son homologue.

On se souvient qu’en mars dernier Faure Gnassingbé s’est rendu dans le pays et a eu l’occasion non seulement d’avoir une rencontre de travail avec Monsieur Ramaphosa, mais aussi de s’entretenir avec des investisseurs sud-africains qui ont d’ailleurs promis de participer à la mise en œuvre du Plan national de développement (PND).

Sa participation à cette investiture se situe aussi peut-être dans le prolongement de la vulgarisation du PND. Mais il faut rappeler que le chef de l’État n’était pas seul à cet événement. Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement ont pris part à l’investiture. L’ensemble des spectateurs est estimé à plus de 30 000.