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Le Chef de l’Etat en RDC pour la 1ère Conférence de l'UA contre les violences faites aux femmes

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, participe ce jeudi à Kinshasa à une Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA pour l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles. Cette rencontre de haut niveau, qui est une première, doit mobiliser l’engagement des dirigeants africains, en vue d’accélérer la prévention et l’éradication de ces violences à tous les niveaux sur le continent. 

Dans la capitale congolaise, le n°1 togolais et ses pairs doivent réfléchir sur les principaux écueils à l’épanouissement des femmes : violences sexuelles en période de conflits, mariages et grossesses précoces, mutilations génitales, ainsi que l’accès limité aux ressources aux postes décisionnels. Une déclaration politique sera adoptée à la fin des travaux, pour soutenir la promotion de la lutte systématique contre les violences basées sur le genre (VBG), conformément à l’Agenda 2063 de l’UA. 

Oranger le monde

Le choix de cette date pour la tenue de cette conférence n’est pas anodin. Le 25 novembre marque en effet chaque année la célébration de la Journée internationale de la lutte contre les VBG. L’événement est également le point de départ de la campagne annuelle de 16 jours des Nations Unies, au cours de laquelle la communauté internationale est appelée à “oranger le monde”, et agir pour la prise de conscience. Le thème mondial retenu cette année est justement : “Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes”. 

L’exemple togolais

Au Togo, la lutte contre les violences faites aux femmes et la promotion de la femme sont passées depuis de nombreuses années au rang de priorité. Le pays, qui a d’ailleurs adhéré en juillet dernier au mouvement international HeForShe, est régulièrement cité en exemple dans le monde pour son engagement sur la question. La représentation des femmes dans les sphères décisionnelles a évolué, passant de 23% de femmes en 2019 à 35% en 2021, avec notamment des femmes à la tête d’institutions de premier plan (Primature, Parlement, Médiature de la République, tiers des portefeuilles gouvernementaux). Ce qui fait d’ailleurs du pays le “premier au monde où les femmes sont aux commandes”, d’après une étude récente. Enfin, il y a quelques semaines, le Chef de l’Etat a été distingué à Lomé pour sa politique d’égalité et d’équité.

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