Alors que toutes les énergies convergent vers la lutte contre le coronavirus, les pays africains ne doivent pas oublier qu’avant cette pandémie, sévissaient d’autres urgences de santé publique comme le paludisme. Il faudrait donc selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), maintenir les efforts face à ces autres problèmes de santé.
A ce jour, les systèmes de santé dans le monde entier dont celui du Togo sont très mobilisés contre le coronavirus. Cela pourrait constituer un piège pour les pays comme le nôtre qui lutte depuis longtemps contre le paludisme, la poliomyélite etc… Selon l’OMS, c’est le piège dans lequel sont tombés les pays d’Afrique de l’ouest lors de la lutte contre le virus Ebola il y a quelques années.
En effet, au moment où tous les pays étaient tournés vers la lutte contre Ebola, le paludisme a gagné du terrain. La même chose risque d’arriver dans la situation actuelle. Le nombre des décès dus au paludisme cette année en Afrique subsaharienne, risque de doubler par rapport à 2018, selon l’OMS.
« L’Afrique a fait des progrès significatifs au cours des 20 dernières années pour empêcher le paludisme de faire des victimes. Bien que le Covid-19 représente une menace majeure pour la santé, il est essentiel de maintenir les programmes de prévention et de traitement du paludisme », conseille le docteur Matshidiso Moeti, directrice région Afrique de l’OMS.
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