Les nouvelles nominations que notre pays a connues ces dernières heures sont le signe que la dynamique du Plan national de développement (PND 2018-2022) est bien maintenue et va se renforcer.
Commençons par la première : Victoire Tomegah-Dogbe, anciennement ministre du Développement à la base et nouvellement Premier ministre du Togo. Son parcours et son engagement au sein des Nations unies, notamment au Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en disent long sur ses compétences incontestables. De plus, durant ces dernières années, Mme Dogbe a été la cheville ouvrière du processus de développement dans notre pays.
Ayant pris part à la conception du PND, il n’est pas étonnant que le Dr Komi Selom Klassou quitte son poste, confiant que ce programme ambitieux du chef de l’Etat soit entre de bonnes mains. L’autre nomination stratégique pour le PND, est celle du ministre-conseiller du président de la République, auparavant coordonnateur de la Cellule présidentielle d’exécution des projets prioritaires, et désormais secrétaire général du gouvernement.
La prochaine équipe gouvernementale doit être familière des projets à initier d’urgence pour concrétiser les objectifs du PND. À ce titre, nommer une personne qui connaît parfaitement les aspirations du chef de l’Etat pour les Togolais au poste de secrétariat du gouvernement, est une décision sage. De plus, M. Natchaba fait partie de la jeunesse qui impacte et innove au sein du parti au pouvoir.
Et pour couronner le tout, Faure Gnassingbé nomme Sandra Ablamba Johnson, anciennement ministre-conseiller du président, coordinatrice de la Cellule climat des affaires. Grâce à ses efforts, le pays s’est positionné l’année dernière comme meilleur réformateur en Afrique et dans le monde. Ces positionnements ne sont assurément pas anodins. Le PND est bien dans le viseur. Les autres nominations viendront sans doute conforter cette dynamique.
Edem Dadzie