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Présidentielle 2020 : Un processus électoral qui rassure

Payodowa Boukpessi, ministre de l'administration territoriale

Certains de nos compatriotes notamment ceux vivant à l’extérieur sont encore sceptiques quant à la volonté et à la capacité des autorités togolaises à faire les choses dans les normes. Et pourtant, à l’instar de plusieurs autres scrutins passés, le Togo respectera les textes en vigueur afin d’organiser une élection qui satisfait aux standards internationaux.

L’organisation d’élections libres, transparentes et sans violence n’est plus un souci au Togo. Le pays est devenu un habitué de ces rendez-vous à tel point qu’il ne s’agit désormais que d’une routine. Elections législatives, locales, présidentielles, et bientôt régionales et sénatoriales, aucune de ces consultations ne constitue un casse-tête pour les responsables des institutions compétentes.

Depuis la signature de l’Accord politique global (APG) et malgré son boycott par une partie de la classe politique togolaise, le gouvernement a tout fait pour que ces dispositions soient appliquées. Les réformes intervenues récemment à l’Assemblée nationale constituent un véritable couronnement en ce qui concerne l’application de l’APG, même si la feuille de route de la Cedeao du 31 juillet 2018 vient l’appuyer.

Dans le cadre de l’élection présidentielle du 22 février 2020, le code électoral et d’autres lois régissant les élections en République togolaise sont scrupuleusement respectés. Comme l’expliquait il y a quelques jours, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, Payadowa Boukpessi, la procédure de la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a été respectée de bout en bout. Sa composition respecte l’article 12 du code électoral.

La Ceni dans son fonctionnement aujourd’hui reste strictement dans le cadre légal. Tout ce qui est fait dans le cadre du recensement, de la constitution des listes électorales provisoires et définitives tient compte de la loi électorale. D’ailleurs, des experts de la Cedeao et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont récemment validé le fichier électoral.

Les détracteurs du processus électoral n’ont plus d’argument. Chaque étape du processus est franchie dans la transparence et de façon inclusive. Rien n’est fait dans l’opacité. Des partis parlementaires et extraparlementaires, des membres de la société civile et de l’administration composent l’organe en charge de l’organisation du scrutin. Il n’y a donc pas de raison de douter de la volonté des autorités togolaises d’organiser des élections qui ne souffrent d’aucune contestation. D’ailleurs, pour montrer sa bonne foi, la Ceni a organisé il y a quelques jours une journée portes ouvertes.

A présent le processus se poursuit sous l’œil vigilant non seulement des Togolais de tous bords, mais aussi de la communauté internationale. Les Nations unies sont bien à bord. Une preuve de plus que le gouvernement togolais veut que cette élection se déroule aux yeux du monde entier.