Le président Faure Gnassingbé a, comme convenu, prêté serment ce 03 mai 2020. Au cours de cette cérémonie, le président de la Cour constitutionnelle, Aboudou Assouma, s’est prononcé sur les cas Mgr Fanoko Kpodzro et l’autoproclamé président, Agbéyomé Kodjo.
Faure Gnassingbé a prêté serment devant la Cour constitutionnelle, comme le stipule l’article 64 de la Constitution togolaise. Séance tenante, le président de la Cour constitutionnelle, Aboudou Assouma, a mis en garde la dynamique Kpodzro et son autoproclamé président, Agbéyomé Kodjo.
« Si d’aventure, par mégarde ou étourderie, quelqu’un s’y oppose, la force doit rester à la loi dans sa rigueur quel que soit l’âge de son auteur. La loi est égale pour tous. On ne peut pas se réfugier derrière son âge pour défier l’autorité de la loi. Même sur une civière, son auteur doit répondre de son acte devant la justice », dixit Aboudou Assouma.
« De quelles preuves disposent le fameux gagnant et ses ouailles pour aider les juges ou les observateurs nationaux et internationaux ou les ambassadeurs ? Au moins un adminicule de preuves (un commencement de preuves) pour éclairer les juges que nous sommes ou ces observateurs ? Mais rien », a fait remarquer le président de la Cour constitutionnelle Aboudou Assouma.
Qu’il faut, selon le président de la Cour constitutionnelle, vociférer seulement et cela marche, « Non non ! Nous sommes dans un État de droit », a-t-il rappelé. Aboudou Assouma a rappelé que la Cour constitutionnelle n’est pas l’église de Kpodzro, où il faut élire un président « gondwanais », un pays imaginaire.
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