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Reportage/ Endométriose : Une souffrance à vie des femmes

Pour traiter une maladie il faut avoir connaissance de ses causes et ses symptômes. L’endométriose est une maladie complexe. Il n’existe pas de certitudes concernant l’endométriose si ce n’est qu’elle revêt différentes formes à différents endroits selon différentes proportions d’une femme à l’autre. Les menstruations chez les femmes doivent être naturelles. Néanmoins, quand elles deviennent trop douloureuses, il y a de quoi s’inquiéter et consulter son gynécologue.

Chaque 30 mars est la Journée mondiale contre l’endométriose. Vu la complexité de cette maladie qui touche en particulier les femmes, il est primordial d’en savoir un peu plus sur ces différentes manifestations et prendre les précautions nécessaires.

On a même coutume de dire qu’il n’y a pas une mais « des » endométrioses car cette maladie ne se développe pas de la même façon d’une femme à l’autre. Elle touche une (1) femme sur dix (10) en âge de procréer. Il n’est pas rare aujourd’hui de voir de très jeunes femmes atteintes par cette maladie.

Les symptômes les plus courants de l’endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) sont la douleur,  les règles douloureuses (dysménorrhée), les douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), les douleurs pelviennes fréquentes, la défécation douloureuse, la difficulté pour uriner (dysurie), les douleurs lombaires, abdominales (ombilicales …), les douleurs pelviennes ou lombaires pouvant irradier jusque dans la jambe (cruralgie).

Ces douleurs ne sont pas une dysménorrhée primaire qui passe avec du paracétamol. Il s’agit bien souvent d’une douleur invalidante entraînant une incapacité totale ou partielle pendant quelques jours, voire, pour les cas les plus sévères, permanente, et nécessitant le recours à des antalgiques puissants et même morphiniques.

Par ailleurs, la douleur liée à l’endométriose peut être continue ou ponctuelle, fonction de la localisation des lésions et des adhérences. Liée au cycle, elle se manifeste souvent de manière plus aiguë au moment de l’ovulation ou des règles.

De la même manière que la maladie de l’endométriose est complexe, son diagnostic l’est également, car la maladie revêt des formes variées. L’interrogatoire de la patiente par le médecin, gynécologue ou généraliste doit pouvoir orienter le diagnostic : douleurs pendant les règles, pendant les rapports sexuels, troubles digestifs, urinaires, saignements anarchiques, douleurs à la marche. Justement, cet interrogatoire amènera le médecin à prescrire différents examens. Notamment, l’échographie pelvienne, l’IRM, la laparotomie ou encore la cœlioscopie.

Il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de l’endométriose, même si la chirurgie et l’hormonothérapie peuvent endiguer l’évolution de cette maladie durant plusieurs mois ou années selon les cas.

Source : EndoFrance