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Reprise des activités académiques : les acteurs de l’enseignement supérieur ne sont pas oubliés

Le Dr Klassou (au milieu)
Au Togo, la reprise prend en compte tous les secteurs. Après le primaire et le secondaire, l’enseignement supérieur s’apprête à renouer avec les cours en présentiel. Le Premier ministre Komi Selom Klassou a rencontré mercredi dernier, les représentants des universités publiques et privées du Togo pour discuter des conditions de cette reprise.

La fermeture des universités publiques et instituts de formation privés est intervenue au même moment que les écoles du primaire et du secondaire. A un moment donné l’attente devenait difficile. Au niveau des universités, l’on a pris des dispositions pour envoyer les cours aux étudiants en ligne. Cela leur a permis de prendre une petite avance.

Dans le privé supérieur, tout le monde s’est débrouillé comme il peut pour que les étudiants puissent continuer par apprendre. A présent que la situation de la pandémie semble être sous contrôle dans notre pays, l’on va devoir passer à une nouvelle étape. Les étudiants du supérieur auront la possibilité de retourner sur les campus. Cela a dû beaucoup leur manquer. Même de longues vacances méritées finissent par fatiguer. Mais comment est-ce que ces institutions en charge de la formation des futures élites de notre pays vont-elles s’organiser pour ne pas favoriser la propagation du virus ?

« Les universités publiques se sont concertées et ont convenu qu’au maximum un tiers des étudiants pourra fréquenter le campus », a indiqué le président de l’université de Kara, le professeur Komla Sanda. Il part du principe selon lequel les plus de 60 000 étudiants de l’université de Lomé et les plus de 20 000  de Kara ne se rendent pas tous sur les campus en même temps.

Les programmes sont faits de façon à ce que lorsque certains sont au cours, d’autres soient libres. Dans un contexte de coronavirus, ces derniers resteront à la maison en attendant que leur tour vienne.  « Il y aura des rotations entre les établissements, surtout lorsqu’il s’agit de grosses facultés. Les activités vont consister en cours en présentiel dans les conditions de la distanciation physique pour compléter des cours déjà faits en ligne, pour faire des travaux pratiques et certains cours très techniques. Les activités incluent également les évaluations. Il est possible que certaines évaluations se fassent en ligne mais en général, les évaluations seront faites en présentiel », ajoute le professeur Sanda. Quant aux universités privées, « il est indispensable que les évaluations se fassent en présentiel pour des raisons de qualité de la formation, d’éthique, d’excellence professionnelle et surtout pour la crédibilité des diplômes », a affirmé le président du Conseil des établissements privés d’enseignement supérieur, Marcel Macy Akakpo.

Il faut préciser que pour la circonstance, le Dr Klassou avait à ses côtés le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Koffi Akpagana et son collègue de la Santé et de l’Hygiène publique, le professeur Moustafa Mijiyawa.

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