Ce vendredi 12 septembre, le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité nationale (HCRRUN) a octroyé des bourses à 28 orphelins des violences politiques de 2005. Un geste qui traduit en actes la recommandation n°49 de la CVJR et symbolise la volonté de bâtir un futur apaisé.
Un programme qui se renforce année après année
Depuis 2022, le programme de bourses du HCRRUN ne cesse de s’élargir. De 158 bénéficiaires au départ, ils sont désormais 210 enfants et jeunes à recevoir une aide financière pour poursuivre leurs études ou suivre une formation professionnelle.
Chaque nouveau bénéficiaire recevra 21 000 F CFA par mois, pendant cinq ans, pour financer ses frais scolaires ou d’apprentissage.
Des résultats concrets sur le terrain
Plusieurs anciens bénéficiaires sont aujourd’hui intégrés dans la vie active : tailleurs, couturières, maçons, fonctionnaires de santé ou de sécurité. Ces parcours témoignent de l’impact durable du programme sur l’avenir des jeunes concernés.
Un message fort aux bénéficiaires et aux familles
Lors de la cérémonie, Awa Nana-Daboya, présidente du HCRRUN, a encouragé les bénéficiaires à adopter le sérieux et la discipline nécessaires pour réussir :
« Il est inconcevable que vous vous adonniez à des comportements déviants et répréhensibles, facteurs sûrs de l’échec social. »
Aux parents et tuteurs, elle a rappelé leur rôle clé :
« Ni faiblesse, ni démission devant vos responsabilités, tel doit être votre crédo. »
Témoignages d’espoir
Pour Prudence Yabi, tutrice, « il s’agit d’accompagner nos enfants orphelins, en leur offrant un toit où règne l’amour, en s’occupant de leur éducation ainsi que de leur alimentation afin qu’ils puissent se développer et réaliser leur rêve ».
De son côté, Dougah Bagnokma, bénéficiaire, a exprimé sa reconnaissance :
« Je suis très heureuse de cette chance que nous donne le HCRRUN qui va me permettre de continuer mes études universitaires et de parvenir à décrocher ma Licence. »
Vers une réconciliation durable
À travers ces bourses, l’État ne distribue pas seulement des fonds : il construit un pont entre la mémoire douloureuse de 2005 et un avenir de paix et de cohésion sociale pour les nouvelles générations.
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