L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a fixé les plafonds des tarifs applicables par les opérateurs de communications électroniques mobiles pour l’accès des prestataires de services aux codes USSD. Dans un communiqué rendu public jeudi 10 décembre, l’Arcep a invité les opérateurs à respecter ces tarifs.
A partir du 1er janvier 2021, les opérateurs de réseaux et de communications électroniques mobiles doivent appliquer de nouveaux tarifs. La décision émane de l’Arcep. Les nouveaux tarifs doivent être appliqués par les opérateurs de réseaux et de communications électroniques mobiles pour l’accès des prestataires de services aux codes USSD.
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Selon l’Autorité, la « décision découle du constat du coût très élevé de la session USSD, pratiqué au Togo par les deux opérateurs de téléphonie mobile, qui est de 100 FCFA HT. A titre de comparaison, ce coût est de 2, 38 FCFA HT chez Moov Bénin et de 5 FCFA HT chez Free Sénégal (appartenant au Groupe Axian comme Togocom). C’est pourquoi, I’Arcep, afin de libéraliser et de vulgariser cette technologie, a pris la décision de s’aligner sur les tarifs pratiqués dans la sous-région, en baissant, de façon drastique, le seuil plafond de la session USSD à 3 FCFA HT. Quant aux frais d’accès et de maintenance, ils sont respectivement de deux cent cinquante mille francs CFA HT et cent cinquante mille francs CFA HT et font partie des tarifs les plus bas de la sous-région ouest-africaine ».
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La baisse des tarifs va permettre de booster l’entreprenariat numérique avec l’arrivée de start-ups, des PME et des fintech. L’Arcep précise que le secteur qui était jusque-là une « chasse gardée » des opérateurs de communications mobiles, va dorénavant s’ouvrir au secteur bancaire et contribuer à l’accélération des mécanismes d’inclusion financière des populations togolaises.
Félix Tagba