Constatant le dévouement du chef de l’Etat et de son gouvernement en ce moment de pandémie du coronavirus, le professeur Majesté Ihou Wateba, responsable du centre de prise en charge de Kegue, est tout simplement sous le charme. Ce qui le pousse à adresser cette exhortation à Faure Gnassingbé : « qu’il nous fasse rêver ».
Même s’il est peut-être encore trop tôt pour crier victoire, il convient dès à présent de jeter des fleurs au président de la République et à ses collaborateurs. Il est vrai qu’ils ne font qu’accomplir la mission pour laquelle le peuple vient d’ailleurs de leur renouveler sa confiance. Mais, « à César ce qui est à César ». Dans cette pandémie qui est loin d’avoir dit son dernier mot, les autorités togolaises ont démontré que le peuple togolais peut compter sur elles.
Les investissements tant financiers, humains que techniques le prouvent à suffisance. Mais le professeur Ihou, doyen de la Faculté des sciences de la santé (FSS) de l’université de Lomé, qui exerce comme médecin dans les hôpitaux publics du Togo, voudrait que le président de la République aille plus loin. « Qu’il nous fasse rêver, qu’il nous donne l’envie d’exercer notre métier ».
Il a en effet raison. Quel que soit le domaine dans lequel une personne exerce, lorsqu’elle dispose des conditions optimales qu’exige son métier, elle se donne avec dévouement à sa tâche. Et l’on sait qu’au Togo, les praticiens hospitaliers n’ont pas toujours été dans les meilleures conditions qu’il faut pour travailler convenablement. Ils l’ont souvent clamé haut et fort.
Faure Gnassingbé en est conscient. En 2018, lors du lancement du système de contractualisation au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio, il a visité plusieurs services pour se rendre compte de la situation. L’on a ensuite remarqué tous les efforts qui ont été faits pour améliorer non seulement la gestion des hôpitaux, mais aussi pour les équiper.
Lors de la dernière campagne électorale, le président togolais a fait d’autres propositions pour améliorer rapidement le système sanitaire de notre pays. La crise du coronavirus vient dans une certaine mesure démontrer l’urgence de ces réformes. Et comme l’a témoigné le professeur Ihou, le chef de l’Etat écoute et tient compte de leurs propositions. Cela veut dire que le reste ne tardera pas à venir afin que les praticiens hospitaliers (dont le professeur Ihou) puissent « rêver ».
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