Le gouvernement togolais a annoncé la fin du couvre-feu depuis plus d’une semaine. Logiquement, les travailleurs des secteurs public et privé devraient reprendre leurs habitudes d’antan. Le ministre en charge du Travail, Gilbert Bawara le leur rappelle.
A ses débuts, le couvre-feu allait de 20h à 6h. Et pour que les travailleurs de tous les secteurs d’activités puissent respecter l’heure du couvre-feu en rentrant tôt chez eux, le gouvernement avait prévu un réaménagement des heures de services au sein de l’administration. Les dirigeants des entreprises se sont aussi adaptés à cette nouvelle situation. Par exemple dans les banques, les travailleurs faisaient des journées continues.
Et il faut préciser que l’objectif du couvre-feu était d’amener nos compatriotes, après avoir effectué leurs différentes tâches dans le strict respect des mesures barrières, à rentrer immédiatement chez eux afin de réduire au maximum les contacts sociaux inutiles. Cet objectif a été atteint selon le professeur-colonel Djibril Mohaman, coordinateur du comité de riposte au Togo.
A présent que l’épidémie se stabilise selon le comité scientifique, l’on retourne aux vieilles habitudes. Il est donc normal que Gilbert Bawara espère voir les travailleurs renouer avec les heures d’avant le couvre-feu. Il l’exprime à travers un communiqué publié le 15 juin dernier.
« le ministre de la Fonction publique, du Travail, de la Réforme administrative et de la Protection sociale informe les fonctionnaires et agents publics que, suite à la levée totale du couvre-feu et du bouclage des villes initialement concernées, les horaires et temps habituels de travail en vigueur au sein de l’administration et des services publics, sont rétablis ainsi qu’il suit : matin : 7h 00 à 12h 00 et après midi : 14h30 à 17h 30 », écrit Gilbert Bawara.
Au niveau du privé et du parapublic, les horaires et temps de travail en vigueur sont ceux fixés par les différents statuts du personnel ou les règlements intérieurs. Le travail reprend donc sa vitesse de croisière. Mais attention, le virus est toujours là et il faudra composer avec lui.
C’est pourquoi, conseille Gilbert Bawara aux différents secteurs d’activité : « la nécessité de continuer à respecter et appliquer rigoureusement les mesures barrières édictées par le gouvernement dans le cadre des efforts visant à endiguer la pandémie du coronavirus ».