Le Congolais Aurlus Mabélé a tiré sa révérence, le 19 mars 2020 à Paris à l’âge de soixante-six (66) ans. D’après les médias sociaux et des messages des proches et amis du chanteur congolais, il serait décédé suite à la contamination du virus Covid-19 qui sévit actuellement dans le monde entier. Ambassadeur du soukous dont il était l’un des représentants les plus actifs dans les années 90, Aurlus Mabélé résidait depuis plusieurs décennies en France.
Le coronavirus fait rage dans le monde entier. Aucun pays n’est épargné. Appelé encore Covid-19, ce coronavirus ne fait aucune distinction entre le riche et le pauvre, ni entre l’intelligent et l’idiot. Cependant, à l’ère du numérique où la fausse information règne en maître, il faudrait faire la part des choses.
Selon sa fille Liza Monet, Aurlus Mabélé serait décédé à la suite du coronavirus. Néanmoins, le manager du Congolais, Jimmy Ouetenou, aurait déclaré à BBC Afrique qu’il n’était pas confirmé que Mabélé soit mort du coronavirus et qu’il avait des problèmes de santé depuis longtemps.
Qui était Aurlus Mabélé ?
De son vrai Aurélien Miatsonama, Aurlus Mabélé est devenu célèbre dans toute l’Afrique dans les années 1980, avec plus de 10 millions d’albums vendus, selon le site web de musique Music in Africa.
Originaire du Congo-Brazzaville, Mabélé s’était installé en France dans les années 1980. En 1974, ensemble avec ses pairs tels que Jean Baron, Pedro Wapechkado et Mav Cacharel, il fonde le groupe « Les Ndimbola Lokole ». Ensuite, il a fondé le « soukous » dont il sera proclamé « le roi ».
Accompagné par des guitaristes talentueux, il a fait danser toute l’Afrique par des musiques avec ses rythmes typiques du soukous. Notamment, « Africa Mousso », « La Femme ivoirienne », « Embargo, Betty », « Asta De », « Evelyne », « Loketo ». Par ailleurs, le soukous (soukouss) est un style musical originaire de la région du Congo.