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Partis de la Coalition des 14, Ont-ils été contraints à suspendre les manifestations ?

Nathaniel Olympio, le président par intérim du Parti des Togolais

Reçu dans l’émission « Débat » sur Nana FM hier lundi, Nathaniel Olympio, le président par intérim du Parti des Togolais (PT) a  déclaré  que  la  Coalition  des  14  de  l’opposition  regrette  d’avoir  accepté  de suspendre les manifestations au profit du dialogue, sur demande du président ghanéen Nana  Akufo-Addo,  facilitateur  de  la  crise  togolaise.  Cette  déclaration  de  Nathaniel Olympio est bien curieuse d’autant que, rien n’obligeait la C14 à adhérer à cette demande de la médiation ghanéenne.

«Nous avons concédé la cessation des manifestations au président Ghanéen, aujourd’hui nous le payons très amèrement », a déclaré M. Olympio hier sur la radio Nana FM. Simple aveu d’échec ou accusation subtilement lancée à l’endroit de la médiation ghanéenne ? Seul le président du Parti des Togolais est en mesure de donner le sens réel de ses déclarations. Mais ce dont l’on est au moins sûr, c’est que les marches de ce groupe de partis politiques férus de la rue n’arrivent vraiment plus à mobiliser leurs partisans qui se mettent de plus en plus à les critiquer sur les réseaux sociaux.

D’ailleurs, les marches de la C14 n’ont produit aucun résultat probant, au contraire ces manifestations ont provoqué des actes de violences avec des blessés et parfois des morts. Elles n’auraient réussi qu’à impacter négativement la situation économique du pays, avec des manques à gagner de plusieurs milliards CFA.

Malgré tout, le président du Parti des Togolais déclare encore que sa coalition n’est pas dans l’impasse et que des stratégies sont en cours d’élaboration pour reprendre la main. «Je ne suis pas certain que nous soyons dans l’impasse», a-t-il déclaré.

Curieuse coïncidence, Jean Kissi, un autre membre de la C14 était également sur la radio victoire FM hier dans la matinée. Ce dernier a parlé de plusieurs sujets, mais n’a pas manqué de lancer aussi subtilement des accusations à l’endroit de la médiation.

«Au Comité d’action pour le renouveau (Car), nous disons que nous sommes foncièrement liés au dialogue mais le seul problème, c’est la manière dont ce dialogue se fait.

Nous continuons de nous demander quel dialogue on fait et les Togolais ne se parlent pas entre eux, face-à-face et on procède plutôt par triangulaire ? » s’est interrogé Jean Kissi.

La rédaction