Le Togo est l’un des pays actuellement touchés par la peste porcine. Dès la découverte des premiers cas, le ministère en charge de l’Agriculture et de l’Elevage a pris une batterie de mesures visant à maîtriser la maladie.
Les premiers cas suspects de la maladie ont été découverts dans la préfecture de l’Avé, plus précisément à Assahoun où une quarantaine de porcs sont morts dans une ferme. Selon le ministère l’Agriculture, de la Production animale et halieutique qui a procédé à des analyses au laboratoire central vétérinaire de Lomé, il s’agit bel et bien des cas avérés de la peste porcine africaine.
Des mesures ont été rapidement prises. Ces dernières sont de nature à empêcher la propagation de la maladie dans la localité, dans le pays et vers les pays voisins. Ainsi, le gouvernement a :
- procédé à l’abattage de tous les porcs dans la zone de l’exploitation,
- interdit les mouvements de porcs, de leurs produits dérivés ainsi que le matériel d’élevage et des aliments d’animaux dans la zone d’infection pendant 6 mois,
- accordé une indemnisation aux éleveurs dont les animaux seront abattus et détruits par les services vétérinaires. Cette indemnisation est d’environ 10 000 CFA par animal abattu.
La peste porcine africaine est une maladie animale qui touche les porcs, mais aussi les sangliers, les phacochères, les potamochères et les tiques, qui en sont le vecteur probable. C’est une maladie endémique dans le milieu naturel en Afrique subsaharienne. Attaquant certaines cellules du système immunitaire, la peste porcine cause des hémorragies mortelles chez les porcs domestiques.
Le virus ne menace pas la santé humaine, mais étant hautement mortel pour les cochons et des espèces-gibier, il est source d’importants dégâts socio-économiques.
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