Les établissements d’enseignement privés et publics entrent dans la dynamique de réouverture en cours depuis quelque temps dans notre pays. Après presque quatre mois de vacances forcées, les étudiants du Togo pourront renouer enfin avec leurs habitudes, mais, toujours avec prudence et vigilance.
Le Premier ministre Komi Selom Klassou a tenu une réunion avec les acteurs de l’enseignement supérieur la semaine dernière. Il en est ressorti qu’il était temps de commencer par envisager de rouvrir les temples du savoir de notre pays. Un communiqué rendu public par le gouvernement le lundi 13 juillet dernier autorise l’adoption de la nouvelle dynamique au sein de l’enseignement supérieur.
« Sur la base des rapports périodiques du Conseil scientifique relatifs à l’évolution de la maladie dans notre pays, il a été procédé à l’allègement de certaines des mesures portant sur la restriction de mouvement des personnes. C’est dans ce contexte que les cours en présentiel ont été autorisés le 15 juin 2020 uniquement pour les élèves en classes d’examens des établissements primaire, secondaire, de la formation technique et professionnelle », écrit le gouvernement.
A présent c’est le tour des universités. Cette reprise leur permettra de compléter les cours à distance effectués jusqu’à présent et procéder aux évaluations semestrielles et examens de l’année universitaire 2019-2020. Mais attention, « cette réouverture doit être partielle et tenir scrupuleusement compte de la distanciation physique ». Les responsables des établissements d’enseignement supérieur publics et privés ont eux-mêmes expliqué il y a quelques jours comment ils comptaient résoudre l’épineuse question de la distanciation physique. Il faut rappeler aussi que les universités publiques et privées tout comme d’autres établissements avaient été fermées le 20 mars dernier alors que la pression montait autour de la propagation de la Covid-19 à travers le monde.
Le Togo avait annoncé son premier cas le 6 mars et le 19 mars, 8 nouveaux cas se sont ajoutés. La peur avait gagné les cœurs et le gouvernement ne pouvait que prendre une telle décision. Le risque était en tout cas réel.
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