Après l’arrestation du candidat malheureux à l’élection présidentielle du 22 février 2020, l’on enregistre plusieurs réactions au sein de la classe politique, de la société civile et des églises. L’on se demande alors où ils étaient quand le député foulait aux pieds les institutions de la République ?
Plusieurs partis politiques dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le Comité d’action pour le renouveau (Car), l’Alliance des démocrates pour un Togo intégral (Addi), le Mouvement citoyen pour la démocratie (MCD), les Forces démocratiques pour la République (FDR) ont sorti des communiqués pour condamner cette arrestation et réclamer la libération du président du MPDD.
Des organisations de la société civile comme la Ligue togolaise des droits de l’Homme (LTDH) et l’Association des victimes contre la torture au Togo (Assvito) réclament aussi la libération du prévenu. Mais il faut remarquer que le président de la LTDH, maître Célestin Agbogan fait partie du conseil du candidat malheureux. Plusieurs églises dont le Clergé catholique voudraient que l’on privilégie une solution politique. A ceux-ci, le ministre Gilbert Bawara répond : « Nous sommes dans un Etat laïc et je ne suis pas sûr que les Togolais auraient accepté qu’un groupe de chefs coutumiers ou de pasteurs donnent des ordres ou des injonctions à l’Etat ou à la justice comme les évêques viennent de le faire ».
Mais lorsqu’on analyse un peu la situation, on se rend compte qu’au moment où la dynamique Kpodzro et son candidat versaient dans les dérives, tout ce beau monde était aux abonnés absents. Mais où étaient-ils, bon Dieu ? À la limite ce ne sont que des catalogues de bonnes intentions et de l’hypocrisie. Que l’on laisse la justice faire son travail tout simplement.
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