Le débat sur une éventuelle réouverture prochaine des lieux de culte continue d’être alimenté. Lundi dernier, c’est le professeur-colonel Djibril Mohaman, coordinateur du Comité national de la gestion de la riposte à la Covid-19 (CNGR-Covid-19) au Togo qui apporte de l’eau au moulin de ceux qui réclament la réouverture des lieux de culte.
Cela fait des mois que les églises, mosquées, temples, couvents etc… sont fermés par le gouvernement afin d’éviter une large propagation du coronavirus dans notre pays. Cela n’est jamais arrivé dans notre pays que tous les lieux de culte sans exception soient fermés. Mais quand on considère le fait que le Togo n’a pas fait l’exception, on comprend aisément que la situation l’exigeait.
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Mais, quelques mois après et considérant le succès que le Togo connaît dans la gestion de la pandémie sur son territoire, ne faudrait-il pas envisager la réouverture des lieux de culte ? En tout cas, beaucoup de nos compatriotes le réclament depuis des semaines. Ont-ils raison de se montrer impatients ? La prudence devrait quand même guider les actions.
Dans certains pays, l’on assiste à un retour en force du virus. L’Etat d’Israël par exemple vient de reconfiner entièrement sa population pour trois semaines. Cela ne veut pas dire que les restrictions devraient être maintenues ou renforcées chez nous aussi. Chaque gouvernement agit en tenant compte de l’évolution de la pandémie sur son territoire.
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Et au Togo, depuis quelques semaines, l’on a entrepris la réouverture partielle des lieux de culte. Un test dont le succès permettra d’aller plus loin. À ce jour, la situation semble sous contrôle et la tendance pourrait se poursuivre. C’est ce qu’affirme le professeur-colonel Djibril Mohaman. « Globalement, la phase d’ouverture partielle s’est déroulée dans de bonnes conditions. Cette situation devrait permettre un retour progressif vers une certaine normalité », a-t-il déclaré.
Edem Dadzie