Jouant la carte de problème de santé jusqu’alors pour ne pas se présenter au Service central d’investigations et de recherches criminelles, l’AS d’Agbéyomé Kodjo a fait face au Joker de la justice ce 21 avril 2020. Extirpé, Agbéyomé Kodjo pourra-t-il faire dos aux chefs d’accusation ?
Accusé au sortir du scrutin présidentiel, par le procureur de la République, des faits de troubles aggravés à l’ordre public, de divulgation de fausses nouvelles, de dénonciation calomnieuse et d’atteinte à la sûreté de l’état, Agbéyomé Kodjo a toujours sorti son AS de santé pour ne pas se présenter du Service central d’investigations et de recherches criminelles (Scric). « L’état de santé et le réveil récent d’une pathologie locorégionale ancienne de monsieur Kodjo Agbéyomé entravent douloureusement depuis quelque temps, toute mobilité spontanée de sa part », ont déclaré ce 20 avril 2020, Me Atsoo Kokou Totékpo-Mawu et Agbodan Kokouvi Gamadiko, pour justifier une troisième absence de leur client Agbéyomé Kodjo au Scric.
Pour cette troisième et ultime convocation adressée à Agbéyomé Kodjo afin qu’il y répondre ce 21 avril 2020, le Service central d’investigations et de recherches criminelles (Scric) a sorti cette fois-ci son Joker pour répondre à l’AS d’Agbéyomé. Des unités spéciales ont extirpé Agbéyomé de son domicile en matinée du 21 avril 2020 pour le conduire sereinement au Service central d’investigations et de recherches criminelles. Résultat logique, le Joker a fait entendre raison à l’AS.
Vraisemblablement, Agbéyomé Kodjo n’a pas toutes les cartes en main pour rester longtemps à l’écart des chefs d’accusation retenus contre lui par le procureur de la République. C’est le moment où jamais de se montrer légaliste comme il l’a toujours clamé, de préparer si possible sa défense et apporter les preuves qui démentent ce dont il est accusé.
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