Acquitté, tout comme l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé attend jusqu’alors son passeport pour rentrer dans son pays. Dans un entretien accordé à France 24, le 24 juin dernier, l’ancien ministre sous Laurent Gbagbo a affirmé qu’il n’avait pas encore fini avec la Cour pénale internationale. En attendant donc son passeport pour rentrer en Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé a introduit une requête pour obtenir réparation du préjudice subi du fait de son incarcération durant 5 années.
Il était aux côtés de l’ex-président Laurent Gbagbo sur le banc des accusés à la Cour pénale internationale de La Haye. Il a, comme Laurent Gbagbo, été définitivement acquitté, le 31 mars, pour des crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis entre décembre 2010 et avril 2011. Mais alors que le président Laurent Gbagbo a foulé le sol ivoirien le 17 juin dernier, son ancien ministre de la jeunesse lui, attend jusqu’alors son passeport. Mais pour l’heure, Charles Blé Goudé a d’autres urgences : obtenir réparation auprès de la Cour pénale internationale.
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« La CPI a certainement fini avec moi, moi je n’ai pas fini avec la CPI… Plus de 7 années de ma vie m’ont été bouffées…. Je n’ai pas vu mes enfants grandir….puis à la fin je suis innocent…». Pour l’ancien ministre de Laurent Gbagbo, les choses ne vont pas en rester là. Son équipe de défense a introduit une requête en réparation. « Oui, je demande dommages et Intérêts ».
Acquitté par la CPI, Charles Blé Goudé espère obtenir soit une grâce, soit une amnistie pour la condamnation à 20 ans de prison prononcée par l’Etat ivoirien. Il compte profiter de cette ouverture politique des autorités actuelles mues par la vraie réconciliation pour rentrer au pays et retrouver les siens.
Evoquant l’année 2025, année électorale dans son pays, Charles Blé Goudé n’a pas voulu être clair surs ses ambitions électorales. Mais pour lui, il faudra faire en sorte de privilégier le rassemblement et la réconciliation. Même s’il affirme son ambition de diriger la Côte d’Ivoire un jour, l’ancien ministre affirme que cette ambition ne prime pas sur les intérêts des Ivoiriens.
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T.M.