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Côte d’Ivoire / Le FPI réclame une commission électorale consensuelle

Prévues cette année 2018, les élections municipales et régionales risquent d’enregistrer l’absence du Front Populaire Ivoirien (FPI), principal parti de l’opposition en Côte d’Ivoire depuis la chute de Laurent Gbagbo. En argument de fond, le parti réclame l’institution d’une une commission électorale consensuelle.

Pourtant divisés, il y a quelques mois sur la manière de diriger le parti, les partisans de Gbagbo  et  Pascal  Affi N’Guessan ont tenu des conférences de presse, le jeudi dernier. « Nous demandons au pouvoir de s’asseoir et discuter (…) si le message est entendu, tant mieux pour la Côte d’Ivoire, si ce n’est pas entendu donc nous aviserons », a déclaré Aboudramane  Sangaré, qui  est  à  la  tête  des frondeurs.

De son côté la plateforme regroupant six partis politiques  de  l’opposition, dont  la  faction  du  FPI  de Affi  N’Guessan, a appelé à l’application  de  l’arrêt de la Cour africaine des droits  de  l’homme  qui exige  la  modification de la composition de la CEI, représentée par huit membres du pouvoir contre quatre de l’opposition.«  Ce  qui  est fondamental aujourd’hui, c’est  qu’un  acteur  engagé dans une compétition ne doit pas dominer l’instrument  de  régulation de cette compétition », a souligné M. Affi N’Guessan lors de sa conférence de presse.

Annoncées par le président Alassane Ouattara lors de son allocution du nouvel an, les élections municipales, régionales et sénatoriale auront lieu cette année 2018 et concerneront 197 communes et 31 régions du pays.

La rédaction