C’est le 18 avril 2020 qu’a choisi malgré lui Sékou Kourouma, secrétaire général du gouvernement guinéen, pour tirer sa révérence des suites de la maladie liée au nouveau coronavirus. Hospitalisé depuis plus d’une semaine au Centre hospitalier de Donka, Sékou Kourouma quitte ce monde, à peine 24 heures après le décès de Me Salif Kébé, président de la Commission électorale nationale indépendante.
Le ministre secrétaire général du gouvernement Sékou Kourouma, membre fondateur du parti présidentiel, est décédé samedi 18 avril à Conakry, a précisé dimanche la présidence guinéenne dans un communiqué distinct, qui ne précise pas l’âge du défunt.
« Plusieurs hauts cadres de l’Etat (sont décédés) des suites de complications liées à la Covid-19 », a indiqué le gouvernement dans son communiqué.
Avant Kourouma, au moins deux autres responsables sont décédés de la Covid-19, selon le gouvernement, citant le président de la Commission électorale Salif Kébé et le commissaire Victor Traoré, un ancien directeur d’Interpol en Guinée, rapporte l’AFP.
Samedi, le président Alpha Condé annonçait le décès de son proche collaborateur, en présentant ses condoléances officielles à sa famille. Vendredi, le chef d’Etat avait annoncé le décès de Me Salif Kébé, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), emporté lui aussi par la maladie à coronavirus.
La Guinée a officiellement déclaré 518 cas de coronavirus. Cinq personnes sont décédées des suites de la maladie, a appris l’AFP ce dimanche 19 avril auprès de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, l’organe officiel de gestion de l’épidémie.
Entre 2013 et 2016, le pays avait été sévèrement éprouvé par la fièvre hémorragique due au virus Ebola, qui y avait tué quelque 2 500 personnes.
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