Les Océans jouent un rôle prépondérant dans la survie d’une partie importante de l’humanité. Selon les Nations unies, plus de 3 milliards de personnes en dépendent.
Le monde entier a célébré la journée des océans le 8 juin dernier. Ce fut l’occasion de rappeler à nouveau la nécessité de préserver cette étendue bleue, pour le rôle qu’elle joue dans le maintien de l’équilibre de la nature et par conséquent dans le maintien de la vie. Les océans représentent la principale source de protéines pour 3 milliards de personnes dans le monde. Qui ne mange pas de poisson, ou les fruits de mers en général ? C’est d’ailleurs l’une des sources de protéines les plus saines, reconnues ainsi par les spécialistes de la nutrition.
Plus de 3 milliards de personnes dépendent de la biodiversité marine et côtière pour leur subsistance. Et quand on sait que l’érosion côtière continue son avancée, notamment aux larges des côtes togolaises, l’on est en droit de s’inquiéter. De plus, l’océan absorbe 30% du dioxyde de carbone (CO2) produit par les humains, réduisant ainsi fortement l’impact des gaz à effet de serre et donc le réchauffement planétaire.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le climat, la protection des océans doit faire partie des priorités. A l’occasion de la journée des océans, le ministre de l’Environnement du Togo, le professeur David Wonou Oladokun, s’est adressé à nouveau à la communauté nationale et internationale.
« Nous devons tous œuvrer dans le cadre d’une action concertée visant à améliorer nos pratiques dans tous les secteurs liés aux océans. L’objectif poursuivi étant de concilier l’efficience de l’économie maritime avec la préservation des écosystèmes marins et côtiers, j’exhorte les uns et les autres à une prise de conscience accrue des menaces qui sont de nature à compromettre l’exploitation des océans. Je les invite à redoubler d’ardeur afin d’adopter de nouveaux comportements favorisant une gestion durable des océans », a déclaré le professeur Oladokun.