Togo : cinq ans de résilience après le Covid

Un cap historique a notamment été franchi l’an dernier : le PIB nominal a dépassé les 6000 milliards FCFA pour atteindre 6458 milliards, contre 5954 milliards en 2023. Une trajectoire qui hisse Lomé parmi les économies les plus dynamiques de l’espace Uemoa.

Concrètement, cette résilience s’explique notamment par la vigueur de la demande intérieure, avec la poursuite de la consommation des ménages, la production des entreprises, et les investissements de l’État. 

Enfin, la digitalisation des services publics et financiers a progressé rapidement, dynamisant le secteur tertiaire. Autant de projets conçus pour élargir la base productive et rassurer les investisseurs.

Une comparaison régionale favorable 

Dans l’Uemoa, la croissance moyenne a plafonné à 5,5 % en 2024. Le Nigeria et le Ghana ont notamment vu leur reprise freinée par des tensions monétaires et une inflation galopante, tandis que le Togo, a, pour sa part, réussi à contenir la hausse des prix : 2,9 % en 2023 et 2,3 % en 2024. Une maîtrise qui a permis de préserver le pouvoir d’achat et de soutenir la consommation, moteur central de la reprise.

Cinq ans après le Covid, l’ambition du Togo est de maintenir la dynamique, en dépit des tensions sécuritaires au nord du pays. Ceci, à travers notamment le renforcement de l’attractivité du climat des affaires, et du positionnement logistique, afin d’attirer davantage de capitaux. 

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