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Agriculture : le secteur sera très sollicité au Togo dans les mois à venir

Des agricultrices dans un champ

Il n’y a pas mieux que l’agriculture pour atteindre la sécurité alimentaire et développer un pays. Toute l’économie est suspendue à ce secteur. En effet, c’est de lui que viennent les matières premières pour nourrir les industries de transformation. Le Togo compte bien profiter de l’agriculture qui représente plus de 40% du Produit intérieur brut (PIB) et occupe près de 65% de la population active. 

Durant ses précédents mandats et surtout lors du troisième, le chef de l’Etat Faure Gnassingbé a jeté les bases pour un décollage définitif de l’agriculture togolaise. Parmi les actions déjà entreprises, figure en bonne place la création du Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa). Des mesures seront prises pour l’accélération et l’extension du Mifa à de nouvelles filières porteuses.

Tout cela ne pourra que faciliter l’entrepreneuriat agricole auquel beaucoup de nos compatriotes s’essayent déjà. Lors de la campagne électorale comptant pour la présidentielle du 22 février 2020, Faure Gnassingbé a clairement exprimé son désir de voir les jeunes dont certains sont dans le chômage ou le sous-emploi, embrasser ce métier.

Il a par exemple proposé à certains enseignants volontaires de l’intérieur du pays qui se plaignent de leurs situations, de s’y mettre et de faire la comparaison dans quelques mois. Il est vrai que ce n’est pas facile, mais effectivement, la différence sera nette. Ils gagneront mieux leur vie. Mais l’on est tous conscient aussi qu’il faut moderniser le secteur agricole et lui apporter suffisamment de moyens pour le rendre plus attractif. A partir de ce moment, même de hauts fonctionnaires auront envie de retourner à la terre.

Dans le secteur de la production animale et halieutique, le gouvernement poursuivra sa politique en soutenant la création et la construction de ranchs, d’abattoirs modernes dans les régions et la mise en place d’installations frigorifiques adaptées. L’Etat accompagnera par ailleurs l’installation d’une zone de pâturage par commune rurale avec une aire d’abattage, afin de maîtriser la transhumance et d’assurer le contrôle et la traçabilité de la production locale.

Tout cela doit se faire bien sûr dans le respect des normes environnementales. Si Faure Gnassingbé intensifie toutes ces activités au cours de ce quatrième mandat, aucun doute que le Plan national de développement (PND) aura du succès.

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