C’est l’une des grandes annonces que l’on pouvait retenir de cette session extraordinaire de la Coordination des mouvements et associations de soutien à Guillaume Kigbafori Soro (CMA-GKS) du 1er juin 2020 dernier. Faisant le point de la contribution des mouvements et associations soutenant Guillaume Soro à l’atteinte des objectifs d’adhésions à son parti Génération Peuples Solidaires (GPS), la coordination a même demandé à la jeunesse d’adhérer massivement au parti afin de préparer la victoire du président Guillaume Soro à la prochaine présidentielle d’octobre 2020.
Pour le porte-parole de la coordination, l’objectif des 300 mille adhérents au parti de Guillaume Soro est en phase d’être atteint. Mais il faudra mettre un coup d’accélérateur avant octobre 2020. Sié Coulibaly lance donc l’opération « Anaze phase 2 » qui consiste à faire adhérer entre 5 000 et 10 000 personnes par semaine par la trentaine des mouvements qui composent la coordination. La zone de prédilection de la CMA-GKS sera Abidjan et banlieues, puis Daloa et Bouaké.
«Nous sommes en train de bâtir la victoire de GKS malgré les condamnations à 20 ans de prison, les contraintes en exil, l’emprisonnement des cadres du GPS et proches du président du GPS. Les bénévoles des mouvements s’engagent à nouveau à aller partout pour prôner le pardon et la réconciliation et permettre aux adhérents du GPS de créer les CLC. », a ajouté, Sié Coulibaly.
Se tournant vers le gouvernement, le porte-parole de la coordination estime que le président Ouattara a intérêt à ouvrir le jeu démocratique en permettant le retour au pays des challengers politiques en exil. Il appelle donc le président Ouattara à « tendre la main à tous ces grands exilés que sont Guillaume Soro, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, sans oublier tous ces anonymes qui sont hors du pays pour que nous allions définitivement à la paix ».
Il est convaincu que Soro, Gbagbo et Blé Goudé hors du pays, celui qui sera élu ne pourra pas gouverner tranquillement le pays. «Il faut que tout le monde rentre afin que le 31 octobre les Ivoiriens choisissent librement celui qu’ils pensent à même de les diriger. Les Ivoiriens rêvent de voir le changement avec cette nouvelle génération. Nous voulons le retour de nos frères ivoiriens afin que nous participions tous à l’édification de notre pays ».