Djimon Oré et son nouvel ami Ouro-Djikpa Tchatchikpi viennent de reprendre du service. Lors d’une sortie aux lendemains de la prestation de serment de Faure Gnassingbé, les deux politicards font part de leur nouvelle trouvaille : le Creuset national pour la transition (CNT). Visiblement, certains acteurs politiques togolais n’en ont pas encore assez des délices du populisme.
Profitant de l’affaiblissement de leurs aînés qu’ils se vantent d’avoir prévenu contre une éventuelle participation à l’élection présidentielle dernière, Djimon Oré et le transfuge du Parti national panafricain (PNP) pensent avoir la solution miracle pour faire partir Faure Gnassingbé du pouvoir. Mais qui a dit à ces messieurs que l’opposition avait une chance face à la machine du parti Unir ? À quoi a pu aboutir monsieur Tchatchikpi et son ancien patron, Tchikpi Atchadam en s’engageant dans la contestation populaire ?
Et Djimon Oré ? Depuis son débarquement du gouvernement et qui l’a rendu aigri, combien de Togolais a-t-il pu emballer avec son discours sur l’incontournable transition au Togo ? Ils devraient plutôt tirer les conclusions de leur échec et du refus des Togolais de s’engager dans leur aventure sans lendemain.
Mais comme le ridicule ne tue pas, les voilà qui cherchent à revenir au-devant de la scène. En tout cas, ils pourront se faire une petite santé politique, et … peut-être aussi financière. Mais, surtout pas dans l’intérêt des Togolais. Notre pays n’a plus de temps à perdre face aux nombreux défis en matière de développement.
Nos compatriotes ont des choses plus importantes et plus urgentes à faire. En tout cas, même si le Togo demeure et demeurera un état de droit et de liberté d’expression et de choix politique, le temps est venu pour Faure Gnassingbé, plébiscité par le peuple, de rester sourd à ces agitations stériles.
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